Du vieux noyau citadin à l’époque où l’armée française occupa la ville, 1839, on a obtenu de la généralité des informateurs le chiffre de soixante familles (Note 1) (Note 2).

Parmi ces noms, on n’en relève que trois dont l’origine turque soit patente : Dernali, Kazan, Kisserli, quatre si on leur adjoint Ben Turki, ce qui inclinerait à n’attribuer que peu d’importance à l’élément Kouloughi dans le vieux fond Djidjellien.
Note 1 : Ce qui correspond aux trois cents habitants musulman des premières évaluations1839…on est cependant tenté d’interpréter comme mythique ce chiffre de «soixsante familles»en 1839…et quarante familles après 1868 dans les concessions(Suzette Granger : Djidjelli au cœur des Babors tome 1).

La Citadelle de Jijel , Djidjelli

Note 2 : Ce sont : Amokrane,Amarouche,Babai,Badri, Bakir, Berri, Ben ali, Ben allaoua, Belmbouk, Ben fergani, Bencharif, Benkhellaf, Bendjemam, Benmouhoub, Ben maglaoui, Benmarzouk, Ben mekidech, Ben hadji, Bennafâ, Benchriet, Benchemam, Bensisâïd, Ben sliman, Ben zaid , Bendjhaiche, Benyahya, Benyounès, Blibli, Birouk, Bouârada, Boubazin Bouchelaghem, Boumerah, Bourboune, Bouridah, Bousseloua,Bousdira, Chabou, Chettab(venu de bougie), Damoun, Dechmi, Frija, HadjAmar, Hamidou,Haine, Kalfat, Kinouar, Gaouir, Lamri, Lehtihet, Lounous, Nibouch, Niboucha, Rabia, Rais, Razouk, Roula, Sakfali, Tebibel, Tenouna, Zenbaa.

Références : Philippe Marçais – Textes arabes de Djidjelli
Presses Universitaires de France, 1954, Paris