L’insurrection de 1871 à Djidjelli

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

MOULAÏ-CHEKFA et MOHAMMED BEN FIALA
(13 juillet-30 septembre.)
Par : LOUIS RINN

Lorsque El-Haoussine-ben-Ech-Cherif-Moulaï-Chekfa était venuInsurrection de 1871 El Milia, Jijel le 20 juin 1871 prêter son concours au grand maître de l’ordre des Rhamanya, […]il avait été ébloui parla facilité avec laquelle les tribus s’étaient groupées autour de lui. […] quand Chikh-el-Haddad se fut livré au général Saussier, Moulaï-Chekfa se crut de taille et de force à prendre la direction du mouvement insurrectionnel, qui semblait devoir rester sans chef. Son lieutenant et ami Mohammed-ben-Fiala était plus intelligent : il ne partageait pas ces illusions ; mais, comme c’était lui qui avait lancé l’inconscient Moulaï-Chekfa dans cette aventure, il n’était pas homme à s’arrêter en route.

Il continua donc ses menées insurrectionnelles, que favorisait l’absence de troupes entre Collo, El-Milia et Djidjeli. Ces trois points restèrent ses trois objectifs de prédilection, alors que Moulaï-Chekfa, momentanément sous l’empire d’autres influences, aurait préféré agir dans les environs de Mila et du Ferdjioua. (suite…)

Continuer la lectureL’insurrection de 1871 à Djidjelli

El-Houssine-Ben Ahmed Moulaï-Chekfa

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Au XVIIe siècle, un taleb, Marocain et chérif, Sidi-Mohammed-el-Abid, arriva sur une barque, chekfa, s’échouer à l’embouchure de l’Oued-el-Kébir, chez les Ouled-Chebel des Beni-Hbibi. — (La tradition dit aussi qu’il arriva sur une natte lui servant de barque.) Sur ce point, il fonda une mosquée où est encore son tombeau. Ce chérif, seigneur de la barque, Moulai chekfa, fut l’ancêtre d’une famille, qui, plus tard, se fixa aux O. Amor des Beni-Ideur.

Un de ses descendants, Sidi-Abdallah, remit la barque à flot pour aller à Alger combattre les infidèles lors de l’expédition d’O’Reilly (1775) ; son intervention miraculeuse entraîna, — selon la légende, — l’échec des Espagnols. A son retour, il fut comblé d’honneurs par les Turcs, et sa zaouïa devint un lieu d’asile célèbre, où se réfugièrent des beys et de hauts personnages en disgrâce. (suite…)

Continuer la lectureEl-Houssine-Ben Ahmed Moulaï-Chekfa