Mémoires de Kheïr Eddine Barberousse | مذكرات خير الدين بربروس – د . محمد دراج

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مقتبس من كتاب : مذكرات خير الدين بربروس – ترجمة وتعليق – د . محمّد دراج

الكتاب ينشر لأول مرة باللغة العربية، ترجمه عن التركية الدكتور محمد دراج . والكتاب يرسم اللحظات الأولى لدخول الأتراك للجزائر،. هذه المذكرات المتميزة أملاها البحار العظيم خير الدين بربروس على رفيقه في الجهاد البحري الشاعرالاديب سيد علي المرادي

عروج , مذكرات خير الدين بربروس - د . محمد دراج أمضينا الشتاء في تونس وعندما حل الربيع خرجنا للغزو.  وصلنا خلال ثلاثة عشر يوما إلى ميناء نابولي بجزيرة مورة فصادفنا مركبا كبيرا متوجها إلى إسبانيا. كان فيهما بين ثلاثمائة إل أربعمائة مقاتل. رفعنا راياتنا الذهبية وشرعنا في قصفهم. حاولنا سبع مرات الاقتراب من المركب وفي المرة السابعة تمكنا من محاذاته؛ فجرت معركة كبيرة تمكنا على إثرها من الاستيلاء عليه. في هذه المعركة فقدنا مائة وخمسين شهيدا وجرح ستة وثمانون من رفاقنا

 عروج , مذكرات خير الدين بربروس - د . محمد دراجتبين لنا أنه كان في السفينة خمسمائة وخمسة وعشرون شخصا ، أسرنا منهم مائة وثلاثا وثمانين. وأما الآخرون فقد تم قتلهم، كان من بين القتلى والي لإحدى المقاطعات الكبيرة بإسبانيا. وبعد ذلك استولينا على سفينة أخرى ثم رجعنا إلى تونس؛ حيث تمت معالجة أخي عروج الذي كان قد جرح في إحدى هذه المعارك ، وقد كان من بين الغنائم التي حصلنا عليها: سبعون أو ثمانون ببغاء وعشرون بازيا قمنا بإهدائها جميعا إلى سلطان تونس بعد هذه الغزوة شاع أمرنا في كل ممالك الكفر. فاتفقوا على القضاء علينا قائلين (suite…)

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Djidjelli 1871 : Spoliations et dépossessions foncières – Hosni Kitouni

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[…]En travaillant sur l’histoire de la Kabylie orientale, nous avons mis au jour, au service des archives de la wilaya de Constantine, des documents rescapés du transfert des archives coloniales en France. Ils concernent les tribus de la région de Djidjelli (aujourd’hui Jijel, dans le nord-est du pays).

Djidjelli 1781 , Jijel, sequestre , Hosni Kitouni, JijelAccusées d’avoir activement participé à l’insurrection de 1871, celles-ci ont été « punies » par une confiscation collective de leurs terres, Comme 306 autres collectivités dans le reste de l’Algérie.

C’est cette documentation, complétée par des archives conservées aux Archives nationales d’outre-mer (ANOM) d’Aix-en-Provence, que nous avons exploitée pour exposer le cas de trois tribus de Djidjelli emportées par la tempête des spoliations.

(plus…)

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L’EXPÉDITION DE DJIDJELLI (1664), Charles Monchicourt, Revue maritime 1898.

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I. La prise de Djidjelli, 1664.Djidjelli, Gigeri 1664, Gigery 1664, Jijel

Cinq mois passés et sa croisière finie avant l’époque habituelle, Beaufort était en 1664 de retour à Toulon le 29 mai. Aussitôt il mit l’embargo sur les navires marchands à l’ancre dans nos rades de Provence et il en fréta une quarantaine pour aider au transport des vivres et des troupes. Nous avions déjà 8 galères ».

Djidjelli, Gigeri 1664, Gigery 1664, Jijel

Et 14 vaisseaux où prirent place 3,907 soldats de divers régiments, répartis de la sorte. (suite…)

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Jijel : État des lieux des sites archéologiques

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État des lieux des sites archéologiques et historiques : Une véritable tragédie  

Aucun mot ne suffit pour décrire la situation dans laquelle se trouvent les sites archéologiques et historiques, entre autres romains, éparpillés dans les quatre coins de la wilaya de Jijel. A défaut de fouilles archéologiques et de prospection dans cette région millénaire, excepté celles faites lors de la domination coloniale française, les différentes ruines romaines répertoriées par ces derniers sont carrément en péril.

      Ce voyage à travers le passé nous a donnés l’occasion de découvrir des images aussi flagrantes que navrantes de ce qu’ont fait des mains inhabiles durant des décennies entières jusqu’à ce jour à notre patrimoine archéologique. Choba, Atlas archeologique de l'AlgerieC’est une histoire mutilée à tout jamais. Tout ce que le génie de l’homme avait bâti durant de siècles a été anéanti par un processus politique et culturel défaillant.

Notre prospection effectuée durant cet été à travers certains sites archéologiques et historiques de la région qui normalement devaient être des repères identitaires pour la mémoire collective, nous a permis de découvrir le désordre et la crise culturelle que nous vivons à l’heure actuelle, synonyme d’un “protocole d’échecs” ressemblant ni plus ni moins à une tragédie  archéologique. Afin d’illustrer cela en “nous tenons à la dimension symbolique des choses”, prenons le cas des vestiges romains de Ziama, 42 km à l’ouest de la ville de Jijel. (suite…)

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Station Néolithique à Djidjelli (Algérie) – Par Ch. FERTON

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Site Néolithique de Oued El-Kantara – Jijel

 Station Néolithique, Algerie, Djidjelli, porphyre La ville de Djidjelli est bâtie au bord de la mer, sur une alluvion horizontale élevée de quelques mètres seulement au-dessus des eaux ; cette plaine s’étend à l’est en longeant le bord de l’eau, où elle a été entamée par la mer, qui a incurvé son rivage vers le sud.

La terre de l’alluvion est composée en grande partie d’argile ; elle se délite très peu au contact de l’air et forme le long du rivage une petite falaise verticale de 3 à 4 mètres de hauteur, courant à. une quarantaine de mètres de l’eau. Le sol argileux de la falaise est compact et dur et set laisse difficilement entamer par une pointe de fer ; il ne contient généralement pas de pierres ; on y voit rarement de gros galets isolés, qui pourraient avoir été apportés par l’homme; il n’a jamais été remanié.

Pendant l’été 1913, j’ai trouvé, dans cet escarpement vertical, des outils préhistoriques, que je rapporte à la période néolithique. Le gisement que j’ai reconnu s’étend sur un demi-kilomètre environ, depuis une crête rocheuse coupant la falaise, à trois ou quatre cents mètres à l’est de l’établissement de bains, jusque près d’un petit étang, où aboutit l’Oued el Kantara. (suite…)

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Ruines romaines d’El-Akbia (El-Milia)

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Mosaïque romaine d’El-Akbia

Rapport de M. l’Administrateur de la Commune  mixte d’El-Milia à Monsieur le Préfet du
département de Constantine – 1896.

J’ai l’honneur de vous rendre compte de la découverte d’une jolie mosaïque à El-Akbia. Cette découverte a eu lieu dans les conditions suivantes :
Ruines romaines d'El-Akbia, El-Milia, MosaïqueIl y a quelque temps, les indigènes de ce douar remarquèrent que les fortes pluies survenues au commencement de l’été avaient mis à nu un fragment de carrelage dans le sentier qui conduit de l’Aïn-el-Akbia à la mechta Hamdidje en traversant les jardins. (Voir sur le croquis les lettres a, a, a). Ils déblayèrent sommairement le terrain et découvrirent la petite mosaïque A qui est d’un travail assez grossier et ne figure aucun sujet.
Je dois dire de suite que, contrairement à l’affirmation surprenante qu’on trouve dans les procèsverbaux du
natus-consulte, le territoire du douar El-Akbia est littéralement couvert de vestiges de l’occupation romaine, pierres éparses ou débris de murs.
Quelque temps après, le docteur Bonnafé, médecin de colonisation d’El-Milia, se trouvant en transport judiciaire dans ce pays, en entendit cependant parler.
Ruines romaines d'El-Akbia, El-Milia, Mosaïque— Il m’en entretint à son retour et manifesta le désir de poursuivre les recherches. J’invitai l’adjoint indigène à se tenir à sa disposition. M. Bonnafé retourna à El-Akbia le 6 août (1896), et après des fouilles patientes et intelligentes, il mit à nu la partie de la mosaïque figurée sur le croquis par les lettres b’ b’ b’ b‘.
La portion déblayée comportait deux bandes de fine mosaïque servant d’encadrement et la plus grande partie des panneaux 1, 2 et 5 du croquis. Obligé de rentrer à El-Milia, M. Bonnafé fît recouvrir de terre la bande de mosaïque et le soir même il me donna connaissance du résultat de ses recherches. (suite…)

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L’expédition du général de Saint-Arnaud dans les Babors (1851)

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Le général de Saint-Arnaud avait fixé la ville de Mila comme point de réunion du corps expéditionnaire; les troupes rassemblées à la revue qu’il passa le 8 mai 1851, sous les murs de cette place, dans une plaine baignée par le Oued-Rummel, offraient un effectif de plus de 9,000 hommes, compris les cavaliers indigènes envoyés par Bou-Akkas, Ben-Achour, Bou-Rennan et Mohamed-ben-Azzedin, puissants cheiks nos alliés.

Saint-Arnaud dans les Babors, Jijel ,جيجل, Djidjelli (1851) , Beni Amran, Beni Ider , Beni-Ahmed, Beni-FoughalElles entrèrent en campagne le 9, par un temps magnifique, et assirent le même jour leur camp sur les bords de l’Oued-Enja. Les contrées qu’elles eurent à franchir furent d’abord une succession de vallées, couvertes quelques-unes de belles cultures et de coteaux opposant trop souvent à leur marche l’obstacle de broussailles épaisses, hautes et parfois très-piquantes. La division atteignit le Fedj-Beïnen sans avoir brûlé une amorce; elle couronna cette hauteur des feux de son bivouac. La dernière partie de la marche avait rencontré, dans les mouvements très-énergiquement accidentés du pays, des obstacles beaucoup plus sérieux que ceux qui s’étaient présentés dans la matinée; on sentait que l’on avait entamé la région des montagnes et que l’on ne tarderait pas à se trouver en présence de l’ennemi. (suite…)

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Histoire de Aroudj et Kheir Eddine Barberousse

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Aroudj khair eddine Barberousse, BarbarossaAprès avoir croisé au large des côtes d’Espagne  , Aroudj et Khaïr-ed-din sortirent de la Goulette (Tunis) avec sept vaisseaux bien armés pour tenter de nouvelles entreprises. Aroudj avait toujours à cœur la conquête de Bégiajé (Béjaia) ; il engagea Khaïr- ed-din à s’approcher des cotes du royaume d’Alger pour voir s’il ne lui serait pas possible de délivrer Bégiajé des mains des chrétiens.
Ils vinrent mouiller aux écueils
qui sont à l’ouest de Gigel (1). Un bateau pêcheur qu’ils y trouvèrent , leur apprit que les Gênois s’étaient emparés depuis peu de Gigel , et y avaient bâti un château. Le zèle qui les enflammait pour la religion, leur inspira le désir d’arracher leurs frères à la tyrannie des chrétiens; et par le moyen de ces mêmes pêcheurs, ils écrivirent aux principaux habitants de Gigel qu’ils se tinssent prêts à se joindre à eux lorsqu’ils seraient en mesure d’attaquer le château que les Gênois avaient bâti dans leur ville.
Ayant donc disposé immédiatement quelques pièces d’artillerie pour battre la place en ruine, ils s’approchèrent de la plage voisine où ils opérèrent leur descente , et ne laissèrent dans leurs navires que le monde nécessaire pour les garder(2). (suite…)

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Planches archéologiques -Djidjelli ( Planche. N°10 ), A. Delamare (1844)

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Archéologie, Djidjelli, Jijel, Delamare2. Fragment d’une stèle en pierre calcaire (hauteur 0m27) ; au Louvre, n° 1965. En haut, croissant, entourant une rosace et flanqué de grappes (celle de droite a disparu). Personnage tenant une boite cylindrique, flanqué de deux oiseaux et de deux palmes; à sa gauche, une guirlande à bouts croisées (ou un gâteau). Travail assez soigné, mais gauche et raide (époque romaine).

 

 mosaïque, Djidjelli, Jijel, Delamare3. 4. Torse d’un personnage nu (Mercure sans doute), avec une chlamyde posée sur l’épaule gauche. Le dessin indique assez nettement que c’est une statuette de bronze.

5, 6. Sanglier accroupi, dévorant une grappe de raisin. Bronze?

7. Fragment d’une mosaïque ornementale. Reproduite, d’après Delamare. dans Duruy, Histoire des Romains, V, p. 475. (suite…)

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Chronologie abrégée de l’histoire de Jijel – Par : Pierre Salama

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Pierre Salama Archéologue
P. Salama, Archéologue.

Dans l’univers djidjellien, deux mondes se conjuguent : un monde maritime, à vocation méditerranéenne ; un monde rural, profondément enraciné dans les reliefs du Nord Constantinois. Ajoutons à cela une petite plaine côtière, la seule de Kabylie orientale à présenter quelque dimension, et nous connaîtrons par avance le destin d’une cité promise à l’essor ou à l’isolement suivant les caprices de l’histoire. La ville souffrit toujours des difficultés naturelles de communication avec le centre Constantinois. La situation géographique de Jijel, débouché incertain d’un hinterland montagneux au sous-sol pauvre, et bien que remarquablement arrosé, ne permit jamais à la ville de dépasser le stade d’une économie forestière locale.

      • Le nom même de la ville n’est pas éclairci. C’est dans l’antiquité pré-romaine, puis romaine, qu’il faut se replonger pour en découvrir l’origine : Igilgili. A première vue, la consonance paraît être plus sémitique que berbère. Le préfixe « I » semble toujours traduire, dans les toponymes phéniciens, la présence d’îlots sur un littoral. (suite…)

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Inscriptions de la Respublica Vahartanensium – par PIERRE MORIZOT

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La borne milliaire romaine de mechta Skaïf (Béni Yadjis)

Lors du IIIe colloque sur l’histoire et l’archéologie de l’Afrique du Nord qui s’est tenu à Montpellier en 1985 dans le cadre du 110e congrès national des sociétés savantes, j’ai évoqué très brièvement, à l’issue de ma communication sur le milliaire érigé par la respublica Vahartanensium, (fig. 1 et 2) quinze inscriptions ou fragments d’inscriptions funéraires inédites;  La borne milliaire Skaïf, Fédoulès, Béni Yadjis, Jijel, PIERRE MORIZOTcomme, faute de temps, je n’ai pu les accompagner d aucun commentaire, ni d’aucune photographie, je suis reconnaissant à la Commission d’histoire et d’archéologie de l’Afrique du Nord, et en particulier à son secrétaire Lionel Galand, de les accueillir aujourd’hui dans son bulletin.

Il s’agissait, je le rappelle, d’une série d’épitaphes relevées par un groupe de jeunes médecins coopérants en poste dans la wilaya de Jijel, le docteur Jocelyn Mermet, le docteur 8 km autour de François Morizot et le docteur Michel Sanbussy, dans un rayon de 7 à Skaïf, où ils avaient découvert le milliaire en question (fig. 1). Skaïf est situé à proximité de la route de la wilaya n° 2 qui mène de Jijel à Constantine par l’intérieur, à environ 6 km à l’est et en contrebas du col de Fédoulès; il correspond au site n° 105 de l’Atlas archéologique de l’Algérie, f. 8.

 La borne milliaire Skaïf, Fédoulès, Béni Yadjis, Jijel, PIERRE MORIZOTCe col de Fédoulès (938 m), célèbre par l’inscription rupestre du rex genlis Uculaman , marque vraiment la limite entre deux mondes. Au nord le pays est montueux, couvert de forêts denses et  peu peuplé. Bien que les sommets y soient moins élevés que dans le Djurjura et même la Kabylie des Babor, toute proche (djebel Babor , 2004 m), le relief y est complexe, les plis montagneux y sont orientés en tous des sens, la proximité de la mer crée d’impressionnantes dénivellations 2.

Les oueds coulent au fond de défilés vertigineux et, comme l’écrit joliment P. Salama, «perdent plusieurs fois leur orientation»3, en sorte qu’ils ne facilitent guère les communications. (suite…)

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NOTE SUR LA CONSTRUCTION DE LA JETÉE DU PORT DE DJIDJELLI

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NOTE SUR LA CONSTRUCTION DE LA JETÉE DU PORT DE DJIDJELLI
par M. DAUJON, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées.

Port Jijel, DjidjelliLe port de Djidjelli, situé à l’Ouest de la baie du même nom, n’était jusqu’à ces dernières années protégé contre la mer du large que par une ligne de récifs courant Ouest-Est et s’étendant sur une longueur de 900 mètres environ entre la citadelle de la ville et un point à 200 mètres à l’Est de l’îlot du phare de Djidjelli.

L’abri était très imparfait en raison de ce que la grosse mer passait facilement à travers les vides des rochers, lesquels atteignaient jusqu’à 15 mètres de profondeur.

Port Jijel, DjidjelliAussi, l’idée de fermer ces vides afin d’obtenir du calme en arrière a-t-elle pris naissance dès le début de l’occupation française ; elle a été notamment suggérée par A. Lieussou, Ingénieur hydrographe de la Marine, dans ses « Etudes sur les ports de l’Algérie ». publiées pour la première fois en 1849.

En partant de cette idée, on était arrivé, tant bien que-mal, dès 1870, à exécuter 150 mètres de jetée à partir du. saillant Est de la citadelle ; mais on tomba ensuite dans les grands fonds et tous les travaux faits à partir de ce moment furent successivement balayés par la mer. Le port de Djidjelli est, en effet, situé sur une saillie de la côte non abritée, où la grosse mer du Nord, arrivant en plein depuis les côtes de Provence, bat furieusement. (suite…)

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STÈLE DE BOU-KORINA, SKAÏEF (Fedj-M’zala) – 1892

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Nous avons reçu la communication suivante, datée du ler juillet 1892, de M. le Capitaine Le Breton : J’ai l’honneur de vous adresser ci-inclus la photographie d’une stèle trouvée chez les Ouled-Yahia, commune de Fedj-M’zala, dont l’original vient d’être offert au musée de Constantine.

STÈLE DE BOU-KORINA, SKAÏEFL’intérêt que vous prenez à tout ce qui concerne l’archéologie départementale me fait un devoir de vous communiquer tes renseignements officiels que je donne au musée de la ville sur l’emplacement où j’ai eu la bonne fortune de rencontrer ce modeste document.

Cette stèle a été découverte sur un mamelon (dit Bou-Korina), près la route de Mila à Djidjelli, avant d’arriver au Col de Fedoulès, vers le 95 kilomètre au-dessus de Mechta-Tessala. Le mamelon est couvert de pierres tumulaires parmi lesquelles les plus intéressantes seraient quelques inscriptions de vétérans. Aucune de celles rencontrées ne portait cependant ni date, ni noms de légions ou de consul. 

A 400 mètres au pied et au 8.-E. de ce mamelon, se trouvent les ruines d’un pagus romain (au lieu dit Skaïef). Ces ruines, très maladroitement fouillées par les Arabes, présentent entre autres curiosités une mosaïque sur ciment romain d’assez grande dimension. (suite…)

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Djidjelli : Édifices funéraires puniques.

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Recherche des antiquités dans le nord de l’Afrique

tombes, necropole punique AlgerieTombeaux souterrains. — Ces tombeaux reproduisent des dispositions analogues à celles des tombeaux puniques, comme le tombeau de Djidjelli, que nous donnons  (fig. 141-143), ou bien consistent dans de simples caveaux voûtés au dessus desquels un mausolée a été construit.

 

Tombe punique,Tombes phéniciennes, Algerie, Jijel, قبور بونيقية الجزائر

Nécropoles creusées dans le roc.

Enfin dans certaines localités où le terrain,comme à Kasrin, à Mendia, Djidjelli, se prêtait à cette disposition, on a creusé des tombes en forme de sarcophages (fig. 151.) (suite…)

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Aïn-el-M’chaki , Ain-el-Aoucat (El-Bekri – 1014). عين الأوقات

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Aïn-el-Mechaki , Ain-el-AoucatLa fontaine miraculeuse du pays des Ketama est signalée par El-Bekri, géographe arabe du Xie siècle de notre ère. Cette fontaine est située chez les Beni-Foughal, au pied d’une montagne appelée el-Meïda, et à côté du village d’el-Aïoun ; ses eaux, parfois abondantes, vont se perdre dans le lit de l’oued Djendjen.

«Dans le pays des Ketama, dit El-Bekri, il y a une source bien connue qui se nomme Ain-el-Aoucat, la Fontaine des heures; elle coule cinq fois dans l’espace d’un jour et d’une nuit, précisément aux heures des cinq prières, dans le courant des mois sacrés (le 1er, le 7e, le 11e et le 12e de l’année musulmane).

Dans les intervalles, elle ne coule pas. Cette fontaine est située au milieu des montagnes des Ketama, non loin du port de Sebiba (Mansouria), qui vient après celui de Bougie, » (suite…)

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Enquête sur la dispersion de la langue berbère en Algérie – Edmond DOUTTE (1913).

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La Kabylie orientale parle arabe et certainement depuis des siècles.
Une Erreur d’Hanoteau sur la petite Kabylie.

Carte Hanoteau, langue berbere, Jijel, Edmond DOUTTEUn seul document nous intéresse spécialement, c’est la carte de répartition des berbères en Algérie publiée par Hanoteau en 1860 parce quelle est à 5o ans de distance le prototype exact de notre travail et que la comparaison de cette carte avec la nôtre est un des éléments essentiels du débat sur la question du recul de la langue berbère. Une remarque préliminaire s’impose, la carte Hanoteau contient une grosse erreur, elle classe la Petite Kabylie parmi les régions berbé-rophones, exactement les Kaidats du Ferdjioua, des Zouagha, de l’Oued el Kebir et des Mouïa. C’est la vallée de l’Oued el Kebir depuis sa source jusqu’à son embouchure ; dans la division administrative actuelle, ce sont les communes mixtes de Takitount (moitié orientale), de Fedj-Mzâla, d’El-Milia. Or, la Petite Kabylie parle arabe et certainement depuis des siècles. (suite…)

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RÉPARTITION DE LA LANGUE BERBÈRE EN ALGÉRIE – E.-F. GAUTIER (1913)

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Le Gouvernement général algérien, sur l’initiative et pratiquement sous la direction de M’ Edmond Doutté, a fait faire une enquête sur la répartition de la langue berbère en Algérie. M’ Doutté m’a prié de l’aider à dépouiller le dossier. La répartition de la langue berbère en Algérie est un fait brutal.

CARTE DE LA LANGUE BERBÈRE, E.-F. GAUTIER, HanoteauOn pourrait imaginer qu’il est établi depuis longtemps, au-dessus des discussions, au moins dans les grandes lignes. Si l’on veut se rendre compte qu’il n’en est rien, on pourra comparer d’un coup d’œi) la carte ci-jointe (pl. XIII) avec celle qui a été publiée par E. Reclus 2.[…]

Le pays Ketama. Ce n’est pas la seule cicatrice d’empire défunt  que~l’on peut croire discerner sur notre carte. La Petite Kabylie, entre la crête du Babor et.l’Oued el Kebir, parle un dialecte arabe si étrange que Hanoteau l’appris pour du berbère (c’est ce lapsus unique et énorme que nous avons signalé). Les arabisants, à diverses reprises, signalé les particularités de ce jargon, sans qu’aucun .en ait jamais fait une étude détaillée. Ce qui est intéressant pour nous, ce sont les frontières entre lesquelles il est parlé. Ce sont, incontestablement, celles de la tribu ancienne des Ketama (Ukutemani des inscriptions de Fdoulès, les Koidamousii de Ptotémée) (1).

Il n’y a pas de tribu berbère plus  illustre : ce sont les Ketama qui ont fondé l’empire des Fatimides, conquis l’Egypte, pris pendant un temps la direction de l’Islam entier. Ce petit district fut, au x. siècle, d’importance mondiale. Dans l’histoire de l’Islam maghrébin, un honneur de ce genre est  invariablement mortel. (suite…)

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Les Ouled-Âthia de Oued-Z’hour : La révolte de Bou-Dali Ben El-Ahrache

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Canon Bel-ahreche,El-Milia Bey Othman constantineIl y a quelque temps, les habitants du village de Taden, dans le douar des Djezia (Oued Z’hor), découvrirent, sous les oliviers qui avoisinent le village, un petit canon que les eaux de pluie avaient mis à jour en ravinant le sol. L’émotion fut assez vive chez les Ouled-Athia qui ne se connaissaient pas d’artillerie, et qui regrettèrent sans doute que la découverte ne se fût pas produite en d’autres circonstances, à l’époque où ils guerroyaient encore contre les Roumis.

Parmi les vieillards de la tribu, nul ne se souvenait qu’un canon fût resté enfoui sous les oliviers de Taden, à l’endroit le plus fréquenté pourtant de tout le territoire des Djezia. Aussi les racontars allaient-ils leur train ; et, l’imagination aidant, le canon défraya pendant plusieurs jours les conversations. On rendit compte à l’autorité, qui le fit transporter jusqu’à la plage de l’oued Zhour, où il fut chargé sur une gondole de passage à destination de Collo.

Canon Bel-ahreche, Bey Othman constantineLa pièce en question est en cuivre, et pèse 190 kil. Sa longueur exacte est d’un mètre ; son diamètre intérieur, à la gueule, de 0mll ; sa circonférence extérieure, la plus forte, un peu en arrière des tourillons., est de 0m74. Les anses sont brisées. Près de la gueule on remarque une petite figure en relief un peu fruste, qu’on serait tenté de prendre pour une fleur de lis. Les dimensions et le poids de cette pièce ne semblent pas indiquer que ce soit une pièce d’artillerie française, de celles du moins qui ont été en usage depuis l’occupation du pays. (suite…)

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Les antiquités dans la commune mixte de Taher – C. VIRÉ (1894)

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Les limites de la commune mixte actuelle de Taher sont : au nord, la mer, et, à l’ouest, l’Oued-Djendjen qui est sa frontière avec la commune de plein exercice de Strasbourg.

inscriptions lybiques, Algerie, Jijel, TaherBien que poussant vers l’est une pointe jusqu’à l’Oued-el-Kebir, elle n’a pas de ce côté, non plus qu’au sud, de limites naturelles. A l’est et au sud, en effet, ses bornes sont plantées en pleine montagne qui la séparent des communes mixtes d’El-Milia, de Tababort (Djidjelli) et de Fedj-M’zala. […] Du nord où est la mer, au sud où est la montagne, on trouve d’abord une ligne de dunes élevées et épaisses, puis une sorte de plaine avec des dépressions formant des lacs marécageux, et, enfin, un plateau montant en pente assez douce jusqu’à la montagne.

 

Temps préhistoriques

inscriptions lybiques, Algerie, Jijel, TaherLa partie basse (dunes, plaine marécageuse, plaine sèche, plateaux de faible élévation) a dû être peu peuplée aux époques préhistoriques, à cause de l’insalubrité et des marais. Aussi, les vestiges de l’homme primitif, et notamment les instruments en pierre, y sont-ils rares. Quelques campements ont dû néanmoins s’établir, probablement à titre temporaire, sur le bord des lacs marécageux, soit pour chasser, soit pour pêcher. En effet, j’ai trouvé sur le sol même, sur un plateau, entre deux cuvettes de lacs que l’eau remplissait encore il y a peu de temps (lac des Ouled-Salah et lac de l’Oued-Bokra), au lieu dit Bou-Cherka, à trois kilomètres au nord de Taher, entre le village et la mer, quatre outils préhistoriques. Je ne puis donner la description des deux premiers qui étaient des grattoirs en cliquart (grès dur), les ayant malheureusement égarés. Le troisième qui me reste (fig. 1) est soit aussi un grattoir, soit plutôt une pointe de lance cassée dans la partie pointue. (suite…)

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Hosni Kitouni : «Les attaques du 20 Août 1955 ont radicalisé la guerre»

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Hosni KitouniBien au fait de certaines facettes peu connues de l’histoire de la Révolution algérienne, Hosni Kitouni, fils de l’officier de l’ALN, Abdelmalek Kitouni tombé au champ d’honneur, revient dans cet entretien accordé au Jeune Indépendant, sur les évènements ayant motivé les chefs du Nord constantinois à entreprendre les offensives du 20 août 1955, offensives qui marqueront définitivement une rupture avec la révolution soft.

 Le Jeune Indépendant : L’offensive du 20 août 1955 était-elle une démonstration de force du FLN quant à sa capacité de mener une guérilla ?

 Hosni Kitouni : Il faut rappeler brièvement la situation des insurgés novembristes en cet été 1955. Il y a à peine 9 mois que l’insurrection a été déclenchée dans des circonstances politiquement défavorables au regard des divisions qui minent le mouvement national. L’OS, (l’organisation spéciale) qui devait préparer l’insurrection en rassemblant les armes et en formant des militants, a été laminé par la répression. L’initiative des 22 apparaît dès lors comme une audace extraordinaire. Rien absolument rien ne présumait de sa réussite compte tenu de nombre d’éléments défavorables au sein comme en dehors du mouvement national. (suite…)

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Le Rachidi (1911 -1914) : le journal de Jijel

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Le Rachidi

Le Rachidi est l’œuvre d’un groupe de cinq personnes, ayant 34 ans de moyenne d’âge, note Abderahim Sekfali, appuyé par quelques «indigénophiles».

Le Rachidi, le journal jijel, HadjamarLes liens politiques et familiaux ont contribué à consolider le groupe composé de trois intellectuels, Abdelaziz Abdelaziz, Badri Ferhat et Fergani Boudjemaâ, dit Bachir, et de deux commerçants, Benkhellaf Abderahmane, dit Ahcène, et Hadjamar Mohamed, dit Hamou. Ce dernier est considéré comme le plus illustre. Il a été un proche de l’Emir Khaled, et a même dirigé l’Ikdam-Rachidi après la fusion des deux titres. Avec ce noyau, on retrouvera aussi les trois instituteurs, les frères Kiniouar, Mohamed et Ferhat et Bouguessa Kacem.

Mohamed Hadjamar Se présentant comme un organe indépendant d’union franco-musulmane et des intérêts djidjelliens dans sa période allant du 6 janvier 1911 au 26 janvier 1912, il s’intitulera, depuis cette dernière date et jusqu’à son dernier numéro (13 novembre 1914), Organe des intérêts indigènes et d’union franco-musulmane.

Paraissant le vendredi, le journal est tiré sur  quatre pages. L’étude des thèmes développés dans Le Rachidi, faite par Abderahim Sekfali, montre la prédominance des questions liées à l’enseignement des indigènes et aux réformes politiques. (suite…)

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La révolte de Bel-Ahrech contre le Bey Osman de Constantine – (1803)

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Au commencement de la révolte de Bel-Ahrech

Tombeau du Bey Othman, Bey OsmanUn cherif marocain, nommé El-Hadj-Mohammed ben El-Ahrech (1), avait, vers le commencement du siècle, accompagné, en Orient, la grande caravane des pèlerins, dont le commandement lui était échu, de concert avec plusieurs autres personnages, ce qui lui avait valu le titré de Bou-Dali. Parvenus en Egypte, les pèlerins avaient trouvé le pays occupé par l’armée française (campagne de Bonaparte en Egypte) et la plupart d’entre eux s’étaient joints aux champions de la Guerre Sainte contre l’étranger. Notre cherif y acquit un grand renom par son courage et ses prouesses et fut employé par les généraux anglais. Comblé de cadeaux par eux, il reçut notamment, un fusil à trois coups, grande nouveauté pour l’époque, et il devait en tirer un grand parti.

En 1803, il est embarqué, avec une partie de ses compagnons, sur des navires anglais, afin de rentrer en Maghreb ; mais ses protecteurs le déposent, avec quelques-uns de ses hommes à Tunis ou à Bône, et il n’est pas téméraire de penser qu’il était porteur d’une mission, plus ou moins déterminée des officiers anglais. Il vint d’abord incognito à Constantine, afin de se bien renseigner sur les hommes et sur les choses du pays ; puis, il se lança dans les montagnes, atteignit Djidjeli, après avoir sondé le terrain sur sa route, et s’établit dans l’oratoire de Sidi-Zitouni ( Oued Z’hour). (suite…)

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Les Beni-Caïd de Jijel – Par. Philippe Marçais

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Beni-caïd, Beni-Khettab, Beni-caïd, Beni-Khettab, Textes arabes de DjidjelliLe territoire des Beni-Caïd s’étend sur un vaste périmètre (1) qui, s’élevant rapidement du rivage vers le mont Mezghitan (2) au Sud-Ouest, le dépasse largement, est borné par la côte à l’Ouest, trouve ses limites avec l’oued Kissir au Sud-Ouest, les Beni Ahmed au Sud, l’oued el-Harch au Sud-Est, et, à l’Est, conflue à la commune de Duquesne et aux fermes de la colonisation européenne. C’est une masse, mais dont le contour est dentelé dans sa partie orientale.

 

 

 

(1) Il compte 6 Km du Nord au Sud, 8 Km d’Est en Ouest dans ses plus grandes dimension.

(2) El-Idrissi en fait mention dans en Itinéraire de Constantine à Bougie :  » De Djidjelli on rend au cap de Mezghitan à Dzair El Affia… » Mezghitane, dans le folklore des Beni Caïd est interprétée comme un nom de femme. Parfois appelé Lalla Mezghitan, le sommet de l’éminence considéré est lieu de pèlerinage des Béni Caïd.

Ces échancrures sont la marque des remaniements, des amputations (1) et des limitations (2) subies à diverses reprises par le pays qaïdi au cours du siècle dernier. (suite…)

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Gigelly, le 14 mai 1839: Extrait du rapport du chef d’escadron De Salles

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De Salles à Valée, extrait du rapport du chef d’escadron de Salles, commandant l’expédition de Gigelly, au maréchal gouverneur général des possessions françaises dans le nord de l’Afrique .

Djidjelli, Jijel, GigeriGigelly, le 14 mai 1839,
Je me suis rendu à Constantine pour faire connaître à M. le lieutenant-général Galbois votre projet d’occuper Gigelly et de menacer en même temps la vallée du Rummel. Après m’avoir donné ses instructions détaillées, il me chargea de diriger les pré paratifs qui se faisaient à Philippeville et de m’entendre avec M.le commandant de la marine à Stora, pour assurer le transport et le débarquement des troupes.

Le 12 mai, à huit heures du matin, l’expédition quitta la rade de Philippeville. Les troupes sous mes ordres se composaient du 1er  bataillon de la légion étrangère, de 20 canonniers et de 50 sapeurs du génie. Le matériel mis à ma disposition consistait en deux pièces de 12 de campagne et deux obusiers de montagne. (suite…)

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Séquestre sur les biens meubles et immeubles de 50 insurgés de diverses tribus du district de DJIDJELLY.

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N. 295. — SÉQUESTRE — Liste nominative de 50 insurgés frappés de séquestre de diverses tribus du district de DJIDJELLY.

Vu l’arrêté du Chef du Pouvoir exécutif du 15 juillet 1871 :

Considérant qu’il résulte d’un étatCheikh Aziz el Haddad fourni par le Général commandant la division de Constantine, que les indigènes du district de Djidjelly ci-après dénommés, ont pris la part la plus active à l’insurrection dans la Kabylie orientale de 1871, soit en excitant les tribus à la révolte, soit en dirigeant les contingents insurgés aux attaques de Djidjeliy, d’El Milia et de Bougie, et en participant avec acharnement à l’incendie et au pillage des fermes et établissements appartenant aux Européens, ou à des indigènes restés fidèles ;

Qu’ils se sont ainsi rendus coupables des actes de rébellion et d’hostilité prévus par l’art 10 de l’ordonnance du 31 décembre 1845 dont il y a lieu, dès lors, de leur faire application:Sur la proposition du Général commandant la division de Constantine ; Vu l’avis de la Commission instituée par notre arrêté du 7 juin 1871 ; Le Conseil de Gouvernement entendu :

ART. ler.Sont frappés de séquestre. partout où ils sont situés et où ils pourront être ultérieurement reconnus en Algérie les biens meubles et immeubles appartenant aux indigènes ci- après désignés : (suite…)

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