RUINES DE L’OPPIDUM TUCCA, À  MERDJA (El-Djenah)

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Nous donnons ci-dessous la notice de M. le capitaine d’état-major Derrien, sur les ruines d’une position antique d’un grand intérêt, en ce qu’elle jalonne une frontière importante dans  la géographie comparée de l’Afrique septentrionale.

Oppidum Tucca, Djidjelli, Stéphane Gsell« Merdja est située sur la rive gauche de l’oued el-Kebir (Ampsaga), à l’endroit où, avant, de se jeter dans la mer, le fleuve tourne brusquement à l’est, pendant 2 kilomètres au moins, comme vous le verrez sur l’extrait ci-joint.

» Les ruines actuelles présentent quatre pointes de murailles s’avançant dans l’Ampsaga, sur un déve-loppement de 45 m.– Les murs intérieurs sont espacés de 25 m., et la distance de ceux-ci  aux murs extrêmes est de 10 m. 

— Le mur du sud a de plus un  crochet en maçonnerie, à angle droit, de 4 m. de longueur;  l’épaisseur de ce mur est de 0 m. 50. (suite…)

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Les Ketamas – Ibn Khaldoun | قبيلة كتامة – إبن خلدون

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عن كتامة وما كان لهم من العز والظهور على القبائل وكيف تناولوا الملك من أيدي الأغالبة بدعوة الشيعة }

Ketamas, Kotama ,جيجل ,قبيلة كتامةهذا القبيل من قبائل البربر بالمغرب وأشدهم بأسا وقوة وأطولهم باعا في الملك عند نسابة البربر من ولد كتام بن برنس ويقال كتم ونسابة العرب يقولون إنهم من حمير ذكر ذلك ابن الكلبي والطبري وأول ملوكهم فريقش بن صيفي من ملوك التبابعة وهو الذي افتتح إفريقية وبه سميت وقتل ملكها جرجير وسمى البربر بهذا الاسم كما ذكرناه يقال أقام في البربر من حمير صنهاجة وكتامة فهم إلى اليوم فيهم وتشعبوا في المغرب وانبثوا في نواحيه إلا أن جمهورهم كانوا لأول الملة بعد تهييج الردة وطفئت تلك الفتن موطنين بأرياف قسنطينة إلى تخوم بجاية غربا إلى جبل أوراس من ناحية القبلة وكانت بتلك المواطن بلاد مذكورة أكبرها لهم وبين ديارهم ومجالات ثقلهم مثل ابكجان وسطيف وباغاية وبفاس وبلزمه ويتكست وميلة وقسنطينة والسيكرة والقل وجيجل من حدود جبل أوراس إلى سيف البحر ما بين بجاية وبونة

(suite…)

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Les tremblements de terre en Algérie, du 21 août au 15 octobre 1856

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 Analyse des documents recueillis sur les tremblements de terre ressentis en Algérie du 21  août au 15 octobre 1856; par M. H. De Senarmont

Earthquake Djidjelli 1856, tremblement de terre Jijel, جيجل زلزال — Une partie de l’Algérie a éprouvé du 21 août au 5 octobre 1856 des secousses de tremblement de terre violentes et multipliées dont les effets ont été désastreux sur quelques points du territoire.  Notre confrère M. le Maréchal Vaillant, Ministre de la Guerre, a fait recueillir sur ces phénomènes une suite de documents dont il a bien voulu me confier le dépouillement; cette Note en offre le résumé (1), et je me suis rigoureusement borné au rôle tout passif de rapporteur.

• Ces documents sont complètement d’accord sur l’ensemble sans l’être autant dans les détails. Quelques contradictions sont inévitables dans une enquête de ce genre ouverte après coup sur des faits qui n’ont pu être l’objet d’aucune constatation immédiate. Des souvenirs recueillis tardivement à des sources très-diverses ne sauraient être absolument comparables. Il faut remarquer, de plus, que les témoignages n’embrassent pas tous la même période du phénomène. (suite…)

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Sépultures antiques de Djidjelli – C. Duprat (1888)

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SÉPULTURES ANTIQUES DE DJIDJELLI

Ayant été appelé, au mois de juin dernier, à habiter Djidjeli pendant quelques jours, j’ai profité de monséjour dans cette localité pour relever exactement les nombreuses sépultures creusées dans le roc, quiexistent au Nord de cette ville, sur le littoral.

Sépulture antique , Jijel, Djidjelli, DupratJe n’ai jamais lu de description de ces tombeaux, et M. Féraud, dans sa monographie de Djidjeli, n’en fait qu’une simple mention. Cette nécropole mérite cependant mieux, et j’ai pensé être agréable à la Société archéologique de Constantine en faisant à son intention un croquis représentant en plan la disposition et l’orientation de ces sépulcres

Sépulture punique , Jijel, Djidjelli, Duprat

Situation.Entre la vigie et le cimetière français, d’un côté, le cimetière arabe et le mur d’enceinte, de l’autre, s’étend un vaste plateau rocheux présentant une surface plane de la vigie au cimetière arabe, avec inclinaison en pente douce jusqu’à la mer. Le roc est recouvert en partie par des alluvions sablonneuses, et il n’apparaît çà et là qu’en affleurements de surface restreinte, où se trouvent groupées, comme l’indiquent mes croquis, un très-grand nombre de tombes dont je vais donner ci-dessous la description détaillée. (suite…)

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Le pays des Kutamas (Ucutamani) : la dernière retraite du dernier roi Vandale.

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Par: A. BERBRUGGER. Revue africaine , 1862.Ketama, Kotama

M. Féraud , de Constantine, nous transmet la lettre suivante, qui lui est adressée par M. Dolly, ancien chef du Bureau Arabe départemental de Bone :

En lisant, dans le numéro de juillet de la Revue Africaine, votre intéressant article sur les mœurs en Kabylie orientale, je vois, en note, page 274, que:

« Chez les habitants de la Kabilie orientale, on ne rencontre pas, comme chez ceux de la confédération des Zouaoua, de ces grands et populeux villages, aux maisons solidement: construites, blanches et recouvertes en tuiles, qui dénotent un certain bien-être. Depuis le versant oriental du Bàbor et jusqu’à l’Edoug près de Bône; on ne voit généralement que de pauvres cahutes en clayonnages ou en  torchis, recouvertes en Dis ou en Liège, dans lesquelles gens et animaux logent pêle-mêle . Les demeures de quelques richards font seules exception à cette situation générale. » 

«Il est bien probable que c’est ce pays, sauvage, et non l’Edoug, qui correspond au mont Pappua où le dernier roi Vandale, Gelimer, se réfugia momentanément après les victoires de Bélisaire».(L. FÉRAUD)

«Je ne vous ferai point ici de la vaine érudition, en copiant les textes et les commentaires qui s’accordent à circonscrire cet événement entre Hippone et le cap de Fer. Je me bornerai à vous faire part des observations que j’ai recueillies, moi-même, lors de mes fréquentes courses dans l’Edough. (suite…)

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Crâne Ibéromaurusien de la grotte de Taza (Jijel)

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Crâne Ibéromaurusien de la grotte de TazaLes fouilles systématiques, menées dans la grotte de Taza I, ont permis de recueillir un abondant matériel archéologique ainsi que des restes humains.

Plusieurs restes osseux attribués à des individus juvéniles ont été retrouvés dans le niveau ibéromaurusien. Le crâne le plus complet appartient à une femme adulte. D’une capacité crânienne de 1225cm3, les traits de la face et du crâne sont moins accusés que ceux rencontrés habituellement chez les populations ibéromaurusiennes.

En Afrique du Nord, l’épipaléolithique se substitue en partie au Paléolithique supérieur européen et s’étend de 28.000 à 7.000 ans environ. En Algérie les hommes étaient des Homo sapiens donc des ancêtres directs des Hommes modernes. A l’épipaléolithique maghrébin, issus d’un type atérien antérieur, 2 types humains dits «Mechtoïdes » se reconnaissent, l’Ibéromaurusien,(2) qui est composé en grande partie de sapiens à l’aspect « cromagnoïde, » semblables à ceux d’Europe, au Nord de la Méditerranée, tel le crâne de Taza1 et le Capsien, anthropologiquement différent et considéré comme Proto-Méditerranéen. (suite…)

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Les grottes préhistoriques de Taza, une recherche très prometteuse

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Les grottes préhistoriques de Taza sont situées sur la route nationale reliant les villes de Bejaia et Jijel.

Grotte de Taza, JijelLes grottes de Taza I, II et III sont proches l’une de l’autre, alors que la grotte de Taza IV se trouve à plusieurs mètres à l’est. L’abri sous roche des Aftis, renfermant également des restes préhistoriques, est situé au pied d’une falaise rocheuse à 300 mètres en retrait de la route nationale.

Taza I, de 1926 à 1983

La grotte de Taza I, anciennement grotte de la Madeleine, fut découverte en 1926 par le Professeur C. Arambourg (1934) et ses collègues suite à une prospection archéologique de la région est de Bejaia. Des restes archéologiques furent récoltés et assignés au Paléolithique supérieur. Dans le but d’étudier le développement de la culture ibéromaurusienne, C. Brahimi (1971) effectua un sondage d’un mètre de profondeur dans les dépôts supérieurs, et conclut à une évolution buissonnante de l’industrie ibéromaurusienne. En 1983, Mohamed Medig initia de nouvelles recherches dans la grotte de Taza I. (suite…)

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Les grottes paléolithiques de Taza -Jijel

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Les grottes paléolithiques de Taza

grottes paléolithiques de Taza, Jijel, DjidjelliLes fouilles minutieuses menées dans une grotte de la région de Taza (Jijel), sur le littoral de l’Algérie, ont révélés des informations inédites sur le mode de vie de ses habitants voici plus de 16 000 ans. Par Mohamed Medig, Djillali Hadjouis, Mohamed Sahnouni, Abdelkader Derradji et Robert Sala.

Depuis 1987 une équipe d’archéologues de l’Université d’Alger, en collaboration avec des collègues étrangers, conduit des recherches archéologiques systématiques dans la région de Taza (Wilaya de Jijel, Algérie). Les investigations consistent principalement en des fouilles dans la grotte de Taza I et des prospections des grottes préhistoriques limitrophes.

grottes paléolithiques de Taza, Jijel, DjidjelliLes fouilles systématiques, menées dans la grotte de Taza I, ont permis de recueillir un abondant matériel archéologique dans deux niveaux stratigraphiques distincts. Le niveau inférieur renferme une industrie lithique de type Paléolithique moyen et quelques ossements de mammifères. Le niveau supérieur a livré une impressionnante quantité d’objets archéologiques en très bonnes conditions de conservation, comprenant des restes lithiques et fauniques, des traces de feu et un crâne humain isolé presque complet. En se basant sur son contenu archéologique, la couche supérieure est rapportée à l’Ibéromaurusien. (suite…)

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Séquestre sur les biens de Braham ben Bou Soufa – Tribu Ouled-M’hemed

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Séquestre.Etat des immeubles séquestrés sur Braham ben Bou Soufa, cultivateur aux Ouled-M’hemed, caïdat d’El-Aouana, cercle de Djidjelli.

Braham Boussoufa

Considérant que le prévenu Braham ben Bousoufa a pris part activement à l’insurrection de 1871, et  en exécution de l’ arrêté nominatif du Gouverneur  général, du 1er décembre 1871, l’administration des Domaines, a pris possession des immeubles appartenant à l’indigène sus-nommé, situés dans la tribu des Ouled-M’hamed, Ferka-Am-Mezouren, dont la désignation suit: (suite…)

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Igilgilli : Période romaine

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Gigelli, Djidjelli, JijelDes traces de la domination romaine subsistent encore sur l’emplacement occupé par Gigelli, et quelques faits remarquables se rattachent à cette époque. Ainsi, des restes de la voie conduisant à Bougie et à Setif (Saldae et Silifis), s’aperçoivent le long du mamelon St-Ferdinand, prenant la direction des Beni-Kaïd.

Ces traces sont, il est vrai, peu nombreuses et ne s’étendent pas très loin ; mais tout fait supposer qu’elles ont été recouvertes assez promptement par les sables de la plage que les vents du nord ouest chassent, tous les ans, plus loin dans l’intérieur des terres.

L’histoire nous apprend que deux autres voies romaines, conduisant à Conslanline et à Bône (Cirta el Hippone), partaient d’Igilgili.  On a retrouvé aussi des restes de jetée sur la partie est de la rade actuelle; (suite…)

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L’insurrection de 1871 à Djidjelli

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MOULAÏ-CHEKFA et MOHAMMED BEN FIALA
(13 juillet-30 septembre.)
Par : LOUIS RINN

Lorsque El-Haoussine-ben-Ech-Cherif-Moulaï-Chekfa était venuInsurrection de 1871 El Milia, Jijel le 20 juin 1871 prêter son concours au grand maître de l’ordre des Rhamanya, […]il avait été ébloui parla facilité avec laquelle les tribus s’étaient groupées autour de lui. […] quand Chikh-el-Haddad se fut livré au général Saussier, Moulaï-Chekfa se crut de taille et de force à prendre la direction du mouvement insurrectionnel, qui semblait devoir rester sans chef. Son lieutenant et ami Mohammed-ben-Fiala était plus intelligent : il ne partageait pas ces illusions ; mais, comme c’était lui qui avait lancé l’inconscient Moulaï-Chekfa dans cette aventure, il n’était pas homme à s’arrêter en route.

Il continua donc ses menées insurrectionnelles, que favorisait l’absence de troupes entre Collo, El-Milia et Djidjeli. Ces trois points restèrent ses trois objectifs de prédilection, alors que Moulaï-Chekfa, momentanément sous l’empire d’autres influences, aurait préféré agir dans les environs de Mila et du Ferdjioua. (suite…)

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Beni-Oudjehane – El Ancer 1956 , le massacre oublié.

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Au  cours de cette journée du 11 mai 1956, tous les hommes du village de Oudjehane allaient être exécutés sans exception . Sur 300 habitants que comptait le village, il ne restait que les femmes et les enfants.

Le massacre de Oudjehane El Ancer 1956Cette histoire extraordinaire commence non loin d’El Milia, wilaya de Jijel, où un enseignant qui s’appelle Nour tient un blog sur l’histoire de la région. A travers ses recherches et les discussions avec ses concitoyens, il apprend que l’armée française a commis pendant la période allant de 1955 à 1957, dans un petit périmètre allant d’El Milia à El Ancer, des exactions qui dépassent l’entendement sans que les livres d’histoire ne les mentionnent.

Rapidement, un contact s’établit entre Nour et André, un ancien militaire de l’armée française appartenant au 4e BCP (bataillon des chasseurs parachutistes) qui tient lui aussi un blog sur le thème de la guerre d’Algérie et des anciens de la troupe. Dans leurs échanges, Nour questionne André sur les agissements du 4e BCP dans la région, mais leur dialogue arrive des fois à des impasses. (suite…)

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Les Kutamas | قبيلة كتامة..مهد الدولة الفاطمية

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 قبيلة جبلية تحولت إلى عصبية ساهمت في قيام الامبراطورية الفاطمية ثم زوالها.. إليكم حكايتها 

هؤلاء كتامة، أجدادهم مع أجدادنا، وآباؤهم مع آبائنا، وهم معنا، وكذلك يكون أعقابهم مع أعقابنا إلى يوم الدين . المُعزّ لدين الله الفاطمي، « المجالس والمُسايرات » للقاضي النعمان.

بعد فترةٍ من الزمن امتدّت إلى قرن، استكمل فيها الفتح الإسلامي أَسْلَمة بلاد المغرب والأندلس، دخلت المنطقة التي تُسمَّى بلاد المغرب أو الغرب الإسلامي مجرى التاريخ الإسلامي، وأضحت جزءاً من إمبراطورياته ومن فضائه الثقافي. غير أنه مع مطلع القرن العاشر الميلادي، شهدت المنطقة ظهور حدثٍ تاريخيٍ بارزٍ وحاسمٍ أقحم المغاربة ومنطقتهم الطرفية في قلب التاريخ الإمبراطوري والديني والحضاري للإسلام، من موقع الصانِع والمُوجِّه للأحداث وليس من موقع المُتلقّي فحسب. فقد شكَّلت قبيلة كتامة البربرية قاعدة اجتماعية لحركةٍ كُبرى سُرعان ما تحوَّلت إلى إمبراطوريةٍ ممتدّة الأطراف، قدَّمت إضافات نوعية للمسار العام للتاريخ الإسلامي.

فماذا نعرف عن هذه القبيلة ؟ وكيف اقتحمت التاريخ الإسلامي من أوسع أبوابه لتتحوَّل من قبيلةٍ جبليةٍ هامشيةٍ إلى عصبيةٍ ضاربةٍ لواحدة من أكبر الإمبراطوريات في تاريخ الإسلام

(suite…)

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L’HISTOIRE DE LA STATUE DU PECHEUR – El Conjadore.

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statue du pecheur jijel

Cette statue, coulée dans du bronze, avait été offerte à la ville de Djidjelli par la ville de Marseille en 1908.

A l’origine, elle avait été placée à l’endroit du commissariat de police qui faisait également office de mairie. En 1929, l’inauguration de la nouvelle Mairie de Djidjelli, là où elle se trouve actuellement, cette statue avait été déplacée pour être fixée dans son jardin, dont les limites s’arrêtaient là ou se situent celles de la placette actuelle. Elle avait été rivée par Mohamed Roula, artisan forgeron de profession. Bien avant, cette statue avait elle-même été offerte par la ville de Gênes (Italie) à la ville de Marseille.

(suite…)

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Le Naufrage de La Lune d’Amira-Géhanne Khalfallah (Roman, Jijel 1664)

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KALFALLAH Amira-GéhanneLe Naufrage de la Lune d’Amira-Géhanne Khalfallah surprend à la première lecture car le roman algérien ne nous a pas familiarisés avec le roman historique. Entendons ici cette étiquette générique au sens propre du terme, c’est-à-dire un roman qui prend comme décor et acteur une séquence historique du passé, plus ou moins éloignée et qui fait cohabiter, dans ce cadre, des personnages attestés dans l’Histoire et des personnages inventés. L’épisode historique peut être majeur ou mineur, il est toujours significatif de l’intention de l’auteur qui utilise et dévie la documentation au gré de son imaginaire et de ses objectifs. L’équilibre est à trouver entre fidélité à l’Histoire et greffe d’une histoire ou d’histoires qui s’y inscrivent sans mettre en péril l’authenticité du document…. (suite…)

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La ville d’Igilgilli, siège d’une résidence épiscopale.

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En 411, l’évêque catholique Urbicosus alla, d’Igilgili, assister à Carthage, à la conférence dont la réunion avait pour but la condamnation de l’hérésie de Pélage et des Célestins.

Evéché Algérie, JijelEn 429, sous la conduite de Genseric, l’invasion des Vandales vint bouleverser les provinces romaines. Un seul fait concernant la ville d’Igilgili se rapporte à celle époque; c’est la réunion du concile de Carthage, par le roi Huneric, fils et successeur de Genseric. Ce prince, afin de trouver une occasion plus favorable de sévir contre les catholiques, les réunit avec les Ariens en 484.

L’histoire nous a conservé le nom de l’évêque d’Igilgili qui assista à ce concile: il s’appelait Domitianus. (suite…)

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Jijel dans les récits des auteurs arabes : El Bekri (1014 – 1094)

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المسالك والممالك - أبو عبيد الله البكري

المسالك و الممالك : أبي عبيد الله محمد البكريثمّ يلي مرسى بجاية مرسى سبيبة، وعلى مرسى سبيبة في جبال كتامة عين الأوقات معروفة (عين المشاكي)، إذا كانت أوقات الصلوات جرى الماء فيها، فإذا خرجت الأوقات غاص وانقطع. ومن هذا المرسى تدخل السفن إلى جزائر العافية. ثمّ مرسى جيجل فيه آثار للأوّل، وهو معمور اليوم  وعلى هذه المواضع كلّها من جبال كتامة معادن النحاس ومنها يحمل إلى إفريقية وغيرها.

وبهذا الجبل حجر الأزورد الطيّب. ومن هذا المرسى إلى مرسى الزيتون وقد تقدّم وصفه . وهذا الجبل أوّل حدّ الجبل الّذي يعرف بجبل الرحمن، وهو جبل عظيم خارج في البحر يقابل جزيرة سردانية، وهو كثير الثمار والأنهار يسكنه قبائل البربر من كتامة وغيرها، وفيه مزارع كثيرة ومراع مريعة ومنه يحمل عود الخرط إلى إفريقية وما والاها. وفيه أسواق كثيرة ومراس، منها مرسى الخرّاطين ومرسى الشجرة، وفي آخره مرسى القلّ

ومنه نسير الى مرسي أسْتورَة، وهو مرسي مدينة تاسِقْدة، وهى مدينة اوّلية قديمة ليها آثار للاوّل عجيبة، ثم إلى مرسى الروم وهو شتَوى مأمون

(plus…)

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Planches archéologiques -Djidjelli ( Planche. 9 ),  Alphonse Delamare (1844)

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En 1839. Adolphe A. Delamare, chef d’escadron , fut nommé membre de la commission chargée de l’exploration scientifique de l’Algérie. Dans cette vaste enquête, il mit au service de l’archéologie son talent de dessinateur (2). Il commença ses relevés en 1840 et les continua jusqu’en 1845.

PLANCHE. 9  – (Djidjeli).

Dessin de l’ensemble de la planche, au Louvre.

Exploration scientifique de l'Algerie, A. Delamare, Stéphane Gsell

Vue (en 1844) de la presqu’île où s’élevait Djidjeli, avant le tremblement de terre du mois d’août 1856, qui a détruit la ville. Cette vue a été prise de l’Ouest, au lieu appelé rocher Picouleau.

1.  A l’extrémité de gauche, l’Hôpital, qui a été diminué d’un étage. Plus à droite, le minaret de la mosquée (détruit); une tour carrée (détruite), bâtie par les Gchiois, qui occupèrent Djidjeli depuis la fin du treizième siècle jusqu’au début du seizième; enfin, à l’isthme une caserne (détruite). Dans le fond, de droite à gauche, les embouchures de l’oued Mencha, de l’oued Djendjène, de l’oued el Kébir et le cap Bougaroun (suite…)

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Le 8 mai 1945 à Djidjelli – Par : Eugène Vallet

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Jijel 8 mai 1945La petite ville de Djidjelli, dont la plage accueillante est, chaque année, le rendez vous de nombreux estivants, la cité aux rues larges et ombragées, n’a pas été à l’abri des remous hostiles, qui se sont manifestés un peu partout, en Algérie, et plus particulièrement dans le département de Constantine.

Comme ailleurs, en cette journée du 8 mai 1845, transformée en fête nationale par l’annonce officielle de la reddition de l’Allemagne, écrasée par les Alliés, la population française de Djidjelli s’était réunie sur la place principale, pour acclamer la Victoire.  Elle saluait l’ère nouvelle qui s’ouvrait et devait assurer à la Patrie, avec un avenir de paix chèrement gagné, la possibilité d’un relèvement matériel et moral longtemps attendu.

Au point de vue indigène, Djidjelli est réputé comme l’un des points névralgiques de l’Algérie, et vient après Constantine et Tlemcen dans la nomenclature des centres où s’agitent le plus les passions antifrançaises refusant de désarmer.

Le 8 mai 1945, au matin, la population française de Djidjelli vit, avec étonnement, les abords de la mairie brusquement envahis par des milliers d’indigènes (3 à 4.000), formant des groupes porteurs de bannières offensantes pour l’autorité.

On lisait sur les banderoles : « Libérez Messali ! »« Vive l’indépendance ! », etc.

La manifestation, évidemment préorganisée, avait pris naissance à l’Oasis, point situé à environ 1.500 mètres de Djidjelli, et elle se présentait, menaçante, entourant les notables de la ville et poussant des cris divers.

Le programme officiel des réjouissances comportait la visite au monument aux morts. De la mairie, on pouvait accéder au monument soit par l’avenue Vivonne, soit par l’avenue Gadaigne. Ce dernier trajet est long de 500 mètres. Le premier de 300 mètres. La foule indigène, obéissant à un mot d’ordre, se précipita tout à coup sur la rue Gadaigne, pendant que les autorités empruntaient la rue Vivonne.  Justement inquiète, la municipalité, la police d’État et la police départementale, responsables de l’ordre, firent suivre les manifestants par un détachement de Sénégalais, tandis qu’un autre détachement accompagnait le cortège officiel et prenait position au monument aux morts. (suite…)

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Mers-el-Zeitoun (le port des Olives). – Djidjelli. – La ville romaine et la ville arabe;

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Extrait du livre « Commerce et la Navigation de l’Algérie », ( chapitre VI – Djidjelli)

 Ampsaga, Oued-el-Kebîr, Mers el-Zeïtoun[…]Après avoir dépassé la septième pointe du cap Bougiarone, on aperçoit Mers-el-Zeitoun, le port des Olives, le Zeitounah d’El-Bekri. L’importance commerciale de ce petit port, qui sert au débouché des produits de la riche vallée de l’Oued-Zhour (la rivière fleurie), était autrefois très grande. D’immenses forêts d’oliviers couvrent les diverses chaînes et contre-forts de l’Atlas, et l’huile recueillie par les indigènes, formait au moyen âge une des branches les plus importantes du commerce d’exportation des ces cantons montagneux. La grossièreté des procédés de fabrication employés par les Arabes réduisait de beaucoup la quantité d’huile qu’ils obtenaient; mais ces produits étaient encore considérables (1) .

Les marchands de la Méditerranée, qui allaient au port des Olives vendre pour de l’huile des draps, des toiles et d’autres objets manufacturés, retiraient de ce commerce d’échange de grands avantages; mais cette huile mal travaillée, d’un goût très âcre et d’une odeur insupportable, ne pouvait être employée que pour la fabrication des savons. Au commencement du dix-septième siècle, les huiles de la Kabylie approvisionnaient en grande partie les savonneries de Marseille. Marsa Saito figure sur toutes les anciennes cartes nautiques.


Le docteur Shaw pense que Mers-el-Zeitoun a remplacé les Paccianae-Matidiae de l’Itinéraire d’Antonin et de la table de Peutinger, qui, selon Dureau de la Malle, est la même localité que la station Pancharia, dont il est parlé dans Ammien Marcellin ; mais nous croyons qu’il se trompe. Le port des Olives a succédé très probablement à la petite ville d’Iarsath, d’origine phénicienne ou carthaginoise,qui est mentionnée dans les tables de Ptolémée, L’étymologie d’Iarsath (Ir-Zaïth, la ville des Olives) donne une grande vraisemblance à cette synonymie. (suite…)

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Mobilier des tombes phéniciennes de la Mundet Africa.

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Tombes phéniciennes puniques, Algérie, Jijel, DjidjelliParmi les douze tombes de la Mundet Africa, dix sont des caveaux à puits avec escalier; une est une fosse de grandes dimensions qui n’abrita cependant que le corps d’un enfant : le sol était creusé d’une rigole peu profonde de 1 mètre de long et de 20 centimètres de large, dans laquelle le corps avait été déposé.

La dernière tombe est un puits à escalier avec, en face, l’amorce du caveau qui ne fut pas creusé lorsqu’on s’aperçut que le tuf n’était pas homogène. Les caveaux à puits se composent d’un puits rectangulaire dont la profondeur dépasse 2 mètres. Un escalier est aménagé à l’une des extrémités : il facilitait évidemment la mise au tombeau du cadavre, mais aussi il épargnait d’autant le travail de creusement du puits; le puits à escalier est une amélioration du puits à gradins. (suite…)

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Planches archéologiques -Djidjelli , Planche N°11, A. Delamare (1844)

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Exploration scientifique de l’Algérie,

Planche 11, Delamare

Mosaïque Jijel, DjidjelliFragment d’une mosaïque ornementale (1). Les croix à branches recourbées sont un motif très usuel en Afrique : conf., par exemple, Gsell, Recherches archéologues en Algérie, p. 22, n. 1 et Pl. v.

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Côte 88 : El Ancer – ( Janvier à Juillet 1956)

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Témoignage d’un ancien appelé de la guerre d’Algérie..

Cote 88, El AncerLe 22 janvier 1956, déménagement. Encore un ! Notre nouveau cantonnement est une mechta d’une quinzaine de gourbis, construite à flanc de colline, le long de la route qui mène d’El Hanser à El Milia. Nous relevons une compagnie du Xème BCP qui en a chassé les habitants pour l’occuper. La mechta doit porter un nom mais nous l’ignorons et l’armée ne la connaît que sous celui de « Côte 88 ». Pourquoi ? Parce que les dernières maisons montent presque jusqu’au point culminant de la colline, coté à 88 mètres d’altitude sur la carte d’état-major.

Nous dominons la large plaine alluviale de l’Oued El Kebir et, au-delà, nous avons vue sur le Sud de la presqu’île de Collo qui passe pour un repaire de fellaghas. (suite…)

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Les nécropoles phéniciennes de Djidjelli – revue archéologique (1930).

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I. — HISTORIQUE.

Les nécropoles phéniciennes ne sont pas très nombreuses sur le territoire algérien. On peut citer : Gouraya (près de Cherchell), Bougie; Djidjelli, Collo, Philippeville et Constantine. Les seules qui aient été fouillées méthodiquement sont celles de Collo  et celle de Gouraya.

Les nécropoles phéniciennes de DjidjelliA Djidjelli; des tombes puniques avaient été signalées dès les premiers temps de l’occupation française, mais en supposant généralement que toutes avaient été violées dès les temps antiques. Cependant, vers 1885, le lieutenant Dufour, commandant le cercle de Djidjelli, fit quelques recherches dans la nécropole de la Pointe Noire.

Rien, à notre connaissance, ne fut publié à ce sujet et les objets recueillis, parmi lesquels une suspension en bronze et une statuette en terre cuite représentant un personnage assis, furent donnés par le lieutenant Dufour à un musée de France, nous ignorons lequel. (suite…)

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Carte indiquant les parties de l’Algérie où la langue berbère est encore en usage

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Carte indiquant où la langue berbère est encore en usage en Algérie, publiée par Hanoteau en 1860.

La carte Hanoteau contient une grosse erreur, si grosse que l’erreur même perd toute espèce d’importance et c’est un simple lapsus qu’il convient d’éliminer. Elle classe la Petite Kabylie parmi les régions berbérophones, exacte ment les Kaidats du Ferdjioua, des Zouagha, de l’Oued el Kebir et des Mouïa. C’est la vallée de l’Oued el Kebir depuis sa source jusqu’à son embouchure ; dans la division administrative actuelle, ce sont les communes mixtes de Takitount (moitié orientale), de Fedj-Mzâla, d’El-Milia. Or, la Petite Kabylie parle arabe et certainement depuis des siècles.

La carte Hanoteau, Langue berbere (suite…)

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