L’EXPÉDITION DE DJIDJELLI (1664), Charles Monchicourt, Revue maritime 1898.

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I. La prise de Djidjelli, 1664.Djidjelli, Gigeri 1664, Gigery 1664, Jijel

Cinq mois passés et sa croisière finie avant l’époque habituelle, Beaufort était en 1664 de retour à Toulon le 29 mai. Aussitôt il mit l’embargo sur les navires marchands à l’ancre dans nos rades de Provence et il en fréta une quarantaine pour aider au transport des vivres et des troupes. Nous avions déjà 8 galères ».

Djidjelli, Gigeri 1664, Gigery 1664, Jijel

Et 14 vaisseaux où prirent place 3,907 soldats de divers régiments, répartis de la sorte. (suite…)

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Carte des sites archéologiques de la wilaya de Jijel

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Nous publions ici un extrait des feuilles 7 et 8 (Partie Djidjelli) de l’Atlas archéologique de l’Algérie de Stéphane Gsell, paru en 19011. Cet immense ouvrage très connu des archéologues, répertorie une grande partie des sites romains du Maghreb central et de la Tunisie.
Les noms anciens villes et les chiffres désignant les ruines sont ajoutés en rouge sur la carte.
Les cartes sont accompagnées de textes explicatifs des sites que vous pouvez consulter ou télécharger sur la page web de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA)

           Atlas archeologique d'Algerie, JijelCliquez pour agrandir l’image

Atlas archeologique d'Algerie, Jijel

(suite…)

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L’expédition du général de Saint-Arnaud dans les Babors (1851)

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Le général de Saint-Arnaud avait fixé la ville de Mila comme point de réunion du corps expéditionnaire; les troupes rassemblées à la revue qu’il passa le 8 mai 1851, sous les murs de cette place, dans une plaine baignée par le Oued-Rummel, offraient un effectif de plus de 9,000 hommes, compris les cavaliers indigènes envoyés par Bou-Akkas, Ben-Achour, Bou-Rennan et Mohamed-ben-Azzedin, puissants cheiks nos alliés.

Saint-Arnaud dans les Babors, Jijel ,جيجل, Djidjelli (1851) , Beni Amran, Beni Ider , Beni-Ahmed, Beni-FoughalElles entrèrent en campagne le 9, par un temps magnifique, et assirent le même jour leur camp sur les bords de l’Oued-Enja. Les contrées qu’elles eurent à franchir furent d’abord une succession de vallées, couvertes quelques-unes de belles cultures et de coteaux opposant trop souvent à leur marche l’obstacle de broussailles épaisses, hautes et parfois très-piquantes. La division atteignit le Fedj-Beïnen sans avoir brûlé une amorce; elle couronna cette hauteur des feux de son bivouac. La dernière partie de la marche avait rencontré, dans les mouvements très-énergiquement accidentés du pays, des obstacles beaucoup plus sérieux que ceux qui s’étaient présentés dans la matinée; on sentait que l’on avait entamé la région des montagnes et que l’on ne tarderait pas à se trouver en présence de l’ennemi. (suite…)

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Planches archéologiques -Djidjelli ( Planche. N°10 ), A. Delamare (1844)

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Archéologie, Djidjelli, Jijel, Delamare2. Fragment d’une stèle en pierre calcaire (hauteur 0m27) ; au Louvre, n° 1965. En haut, croissant, entourant une rosace et flanqué de grappes (celle de droite a disparu). Personnage tenant une boite cylindrique, flanqué de deux oiseaux et de deux palmes; à sa gauche, une guirlande à bouts croisées (ou un gâteau). Travail assez soigné, mais gauche et raide (époque romaine).

 

 mosaïque, Djidjelli, Jijel, Delamare3. 4. Torse d’un personnage nu (Mercure sans doute), avec une chlamyde posée sur l’épaule gauche. Le dessin indique assez nettement que c’est une statuette de bronze.

5, 6. Sanglier accroupi, dévorant une grappe de raisin. Bronze?

7. Fragment d’une mosaïque ornementale. Reproduite, d’après Delamare. dans Duruy, Histoire des Romains, V, p. 475. (suite…)

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Chronologie abrégée de l’histoire de Jijel – Par : Pierre Salama

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Pierre Salama Archéologue
P. Salama, Archéologue.

Dans l’univers djidjellien, deux mondes se conjuguent : un monde maritime, à vocation méditerranéenne ; un monde rural, profondément enraciné dans les reliefs du Nord Constantinois. Ajoutons à cela une petite plaine côtière, la seule de Kabylie orientale à présenter quelque dimension, et nous connaîtrons par avance le destin d’une cité promise à l’essor ou à l’isolement suivant les caprices de l’histoire. La ville souffrit toujours des difficultés naturelles de communication avec le centre Constantinois. La situation géographique de Jijel, débouché incertain d’un hinterland montagneux au sous-sol pauvre, et bien que remarquablement arrosé, ne permit jamais à la ville de dépasser le stade d’une économie forestière locale.

      • Le nom même de la ville n’est pas éclairci. C’est dans l’antiquité pré-romaine, puis romaine, qu’il faut se replonger pour en découvrir l’origine : Igilgili. A première vue, la consonance paraît être plus sémitique que berbère. Le préfixe « I » semble toujours traduire, dans les toponymes phéniciens, la présence d’îlots sur un littoral. (suite…)

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NOTE SUR LA CONSTRUCTION DE LA JETÉE DU PORT DE DJIDJELLI

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NOTE SUR LA CONSTRUCTION DE LA JETÉE DU PORT DE DJIDJELLI
par M. DAUJON, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées.

Port Jijel, DjidjelliLe port de Djidjelli, situé à l’Ouest de la baie du même nom, n’était jusqu’à ces dernières années protégé contre la mer du large que par une ligne de récifs courant Ouest-Est et s’étendant sur une longueur de 900 mètres environ entre la citadelle de la ville et un point à 200 mètres à l’Est de l’îlot du phare de Djidjelli.

L’abri était très imparfait en raison de ce que la grosse mer passait facilement à travers les vides des rochers, lesquels atteignaient jusqu’à 15 mètres de profondeur.

Port Jijel, DjidjelliAussi, l’idée de fermer ces vides afin d’obtenir du calme en arrière a-t-elle pris naissance dès le début de l’occupation française ; elle a été notamment suggérée par A. Lieussou, Ingénieur hydrographe de la Marine, dans ses « Etudes sur les ports de l’Algérie ». publiées pour la première fois en 1849.

En partant de cette idée, on était arrivé, tant bien que-mal, dès 1870, à exécuter 150 mètres de jetée à partir du. saillant Est de la citadelle ; mais on tomba ensuite dans les grands fonds et tous les travaux faits à partir de ce moment furent successivement balayés par la mer. Le port de Djidjelli est, en effet, situé sur une saillie de la côte non abritée, où la grosse mer du Nord, arrivant en plein depuis les côtes de Provence, bat furieusement. (suite…)

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Gigelly, le 14 mai 1839: Extrait du rapport du chef d’escadron De Salles

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De Salles à Valée, extrait du rapport du chef d’escadron de Salles, commandant l’expédition de Gigelly, au maréchal gouverneur général des possessions françaises dans le nord de l’Afrique .

Djidjelli, Jijel, GigeriGigelly, le 14 mai 1839,
Je me suis rendu à Constantine pour faire connaître à M. le lieutenant-général Galbois votre projet d’occuper Gigelly et de menacer en même temps la vallée du Rummel. Après m’avoir donné ses instructions détaillées, il me chargea de diriger les pré paratifs qui se faisaient à Philippeville et de m’entendre avec M.le commandant de la marine à Stora, pour assurer le transport et le débarquement des troupes.

Le 12 mai, à huit heures du matin, l’expédition quitta la rade de Philippeville. Les troupes sous mes ordres se composaient du 1er  bataillon de la légion étrangère, de 20 canonniers et de 50 sapeurs du génie. Le matériel mis à ma disposition consistait en deux pièces de 12 de campagne et deux obusiers de montagne. (suite…)

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La Charte : le droit coutumier des tribus d’El-Milia

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La charte des tribus de la vallée de l’oued El-Kebir (El-Milia)

Afin de résumer, dans cette notice, les moindres détails qui peuvent caractériser les habitudes des Zouagha, je placerai, ci-après, le texte et la traduction d’un Kanoun ou charte conventionnelle à peu près complète, mise tout récemment à ma disposition.  Je suis redevable de ce nouveau document authentique au Kaïd du Zouagha, Si Hammou ben Ali et à Si Ahmed ben Yousef, khodja de l’annexe d’El-Milia (Ouled Aïdoun), qui ont eu l’obligeance de l’écrire, dans le pays même, sous la dictée de membres d’anciennes Djemâa.

Mais, il convient de faire remarquer que ces règlements conventionnels des Kabyles orientaux, auxquels il manquait ce principe d’union qui, chez les Zouaoua constituait plusieurs tribus en confédération, reposaient sur des bases très mobiles et souvent même contradictoires.

Ce qui était admis dans une tribu était méconnu chez une autre ; il n’y avait, en un mot, aucune solidarité entre elles. Et, de plus, dans une tribu, si une famille était assez puissante, c’est-à-dire si ses membres étaient suffisamment nombreux pour exercer une sorte d’intimidation sur la Djemâa, sa volonté était souveraine; toutes les lois conventionnelles étaient transgressées, selon la mesure de son caprice. (suite…)

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Sépultures antiques de Djidjelli – C. Duprat (1888)

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SÉPULTURES ANTIQUES DE DJIDJELLI

Ayant été appelé, au mois de juin dernier, à habiter Djidjeli pendant quelques jours, j’ai profité de monséjour dans cette localité pour relever exactement les nombreuses sépultures creusées dans le roc, quiexistent au Nord de cette ville, sur le littoral.

Sépulture antique , Jijel, Djidjelli, DupratJe n’ai jamais lu de description de ces tombeaux, et M. Féraud, dans sa monographie de Djidjeli, n’en fait qu’une simple mention. Cette nécropole mérite cependant mieux, et j’ai pensé être agréable à la Société archéologique de Constantine en faisant à son intention un croquis représentant en plan la disposition et l’orientation de ces sépulcres

Sépulture punique , Jijel, Djidjelli, Duprat

Situation.Entre la vigie et le cimetière français, d’un côté, le cimetière arabe et le mur d’enceinte, de l’autre, s’étend un vaste plateau rocheux présentant une surface plane de la vigie au cimetière arabe, avec inclinaison en pente douce jusqu’à la mer. Le roc est recouvert en partie par des alluvions sablonneuses, et il n’apparaît çà et là qu’en affleurements de surface restreinte, où se trouvent groupées, comme l’indiquent mes croquis, un très-grand nombre de tombes dont je vais donner ci-dessous la description détaillée. (suite…)

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Les nécropoles phéniciennes de Djidjelli – revue archéologique (1930).

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I. — HISTORIQUE.

Les nécropoles phéniciennes ne sont pas très nombreuses sur le territoire algérien. On peut citer : Gouraya (près de Cherchell), Bougie; Djidjelli, Collo, Philippeville et Constantine. Les seules qui aient été fouillées méthodiquement sont celles de Collo  et celle de Gouraya.

Les nécropoles phéniciennes de DjidjelliA Djidjelli; des tombes puniques avaient été signalées dès les premiers temps de l’occupation française, mais en supposant généralement que toutes avaient été violées dès les temps antiques. Cependant, vers 1885, le lieutenant Dufour, commandant le cercle de Djidjelli, fit quelques recherches dans la nécropole de la Pointe Noire.

Rien, à notre connaissance, ne fut publié à ce sujet et les objets recueillis, parmi lesquels une suspension en bronze et une statuette en terre cuite représentant un personnage assis, furent donnés par le lieutenant Dufour à un musée de France, nous ignorons lequel. (suite…)

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Lettre du Maréchal Bosquet : Chez les Beni-Amran (Djidjelli), le 21 Mai 1851

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Maréchal Bosquet, Djidjelli, JijelLes Beni-Amran sont la plus importante tribu dans les environs de Djidjeli. Nous sommes chez eux depuis le 19. Hier était notre deuxième jour de franche et bonne lutte; c’est ma brigade qui a eu l’honneur d’aller à eux, et je l’ai conduite à la française, corps à corps, au pas de charge. Le terrain et mes braves bataillons nous ont si bien servis, qu’il y a eu plus de quatre cents tués, tandis que la journée ne me coûte, à moi, que sept hommes.

Nous sommes rentrés au bivouac chargés des dépouilles et des armes de nos ennemis. Rentré sous ma tente, je me prends à songer à ces populations kabyles qui défendent si vigoureusement leur vieille indépendance, qui n’avait jamais été entamée.

Djidjelli, JijelJe trouve que la guerre est une abominable chose, quand j’entends, de loin, les plaintes et les cris de ceux qui relèvent leurs morts et leurs blessés, cris auxquels se mêlent les voix perçantes des femmes et des enfants. Que de veuves, que d’orphelins nous faisons depuis quelques jours pour achever la conquête, pour assurer à la France une gloire de plus, des ressources pour le trop-plein de sa population, enfin pour étendre les limites de la civilisation européenne. (suite…)

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La Charte des Ouled-Athia, Beni Ferguen (El-Milia, Oued Zhour, Collo)

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Avant leur soumission à l’autorité française, les Ouled-Athia étaient administrés, par des chefs qu’ils choisissaient eux-mêmes. Chaque fraction avait un cheikh qui infligeait des peines d’après des coutumes ou des règlements arrêtés d’un commun accord entre les membres de la fraction. Voici un spécimen de ces règlements, conservé par la famille de Salah ben Sad ben Djamâ qui a été pendant longtemps caïd des Ouled-Athia.

Le texte en a été scrupuleusement reproduit d’après l’original.

Charte, Jijel, Djidjelli

La ville de Collo avait déjà fait alors sa soumission : les troupes françaises avaient eu, l’année précédente (18 avril 1843), un engagement sérieux avec les montagnards parmi lesquels se trouvaient au premier rang les Ouled-Athia; mais elles ne pénétrèrent sur le territoire de cette tribu, à l’ouest du Goufi, que plusieurs années après (juin 185). (suite…)

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Messaoud SEKFALI : avocat et conseiller municipal de Djidjelli (1937)

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Messaoud SEKFALI, DjidjelliNé en 1896 à Djidjelli (Jijel), mort à Bougie (Bejaia) en mai 1963 ; avocat à Djidjelli, conseiller municipal au titre de la Fédération des élus indigènes du département de Constantine ; en 1937, responsable du Parti Communiste Algérien( PCA) à Djidjelli et membre du Comité fédéral du Congrès musulman ; encore au PCA en 1945.

Frère aîné, Messaoud Sekfali va en premier au collège de Sétif. En 1917 il est maître répétiteur au collège, et bientôt mobilisé. Il est promu aspirant officier au 9e régiment des tirailleurs à Miliana. Après la guerre de 1914-1918, il poursuit des études de droit et s’installe avocat à Djidjelli. Il collabore de façon épisodique en 1927 à L’Impartial (articles : “ A propos de la réforme électorale ” ; et “ L’étudiant algérien ”). Elu conseiller municipal, il est en 1934 assesseur au bureau de la Fédération des élus indigènes du département de Constantine, tout en ayant la citoyenneté française. (suite…)

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Première tentative d’établissement des français en Algérie -Jijel (1664).

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Récit très véritable de ce qui s’est passé à Gigery en 1664.

– Relation de M. de Castellan datée de Gigery du 25 octobre 1665.Djidjelli, Jijel, Gigeri, Gigery
– Deuxième relation de M. de Castellan après son retour de Gigery.
– Relation faite au roy par le comte de Gadagne.
– Les cinq cents de Colbert. T.121,122, 123.
– Les archives de la marine, campagnes : T. II.

Au XVII siècle, notre marine marchande était, dans la Méditerranée, l’objet d’attaques incessantes de la part des pirates d’Alger et de Tunis. Ces hardis forbans venaient jusque dans les eaux de la France, faire d’audacieux coups de mains et, grâce à la légèreté de leurs navires, ils échappaient presque toujours à nos poursuites. Les croisières faites, chaque année, sur les côtes barbaresques n’avaient que des résultats sans importance; la présence d’une escadre française interrompait leurs courses pendant quelques jours; mais les corsaires reprenaient hardiment la mer, dès que les vaisseaux du Roi avaient disparu à l’horizon.

Le cardinal Mazarin (1) ayant donné à la France la tranquillité à l’intérieur et la paix à l’extérieur, se préoccupa d’assurer d’une manière efficace la sécurité de notre commerce maritime. Il résolut d’aller fonder sur la côte d’Afrique un établissement militaire important. (suite…)

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Apposition du séquestre sur le territoire des tribus du cercle de Djidjelli, d’El-Milia et des Babors

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 Insurrection de 1871 Jijel, Sequetre tribus de Djidjelli

Sont ou seront frappés de séquestre les biens de toute nature, collectifs et individuels, des tribus et des indigènes qui auront commis ou commettront les actes d’hostilité déterminés par l’art. 40 de l’ordonnance du 31 octobre 1845 ; Considérant qu’il résulte des renseignements recueillis, que les tribus des Beni-Âhmed, Beni-Amran-Djeballah, Beni-Amran-Sefia, Beni-Khettab, Beni-Mehammed, Ouled-bou-Beker, Beni-Kaïd, Ouled-Belafou et Beni-Siar, situées dans le cercle de Djidjelli; ont pris une part active à l’insurrection de 1871 ; qu’ayant la ville de Djidjelli pour appui ces tribus auraient pu, si elles l’eussent voulu, résister efficacement aux insurgés qui ont propagé la révolte chez elles ; et que, malgré leurs relations anciennes avec les Européens, elles ont montré le plus grand acharnement pendant les diverses attaques dirigées contre la ville. (suite…)

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Jijel :Tremblement de terre, Tsunami de 1856 et fondation de la nouvelle ville

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Pendant la seconde quinzaine du mois d’août 1856, le sol de la province de Constantine fut secoué par Jijel tremblement de terre 1856une série de tremblements de terre, qui en certains points du littoral principalement, produisirent de véritables catastrophes.

Dans la région de Philippeville, si la ville elle-même ne fut guère éprouvée, les villages voisins eurent à subir des dégâts importants : sur la route de Valée, la terre s’entrouvrit, l’eau jaillit avec force : à Smendou, toutes les maisons furent lézardées ; à El Arrouch, la population dut évacuer le village, ainsi qu’à Robertville et à Gastonville. A Saint-Charles, le clocher et une partie de l’église s’écroulèrent sans qu’on eût à déplorer la perte de vies humaines : le pont sur lequel la route de Gastonville franchit l’Oued Safsaf, fut en partie, détruit.

(suite…)

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L’expédition française contre Djidjeli (1664)

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Préparatifs de l’expédition française contre Djidjeli (1664).

– Le duc de Beaufort en reçoit le commandement.Djidjeli , Jijel, Gigeri 1664
– L’expédition s’arrête devant Bougie, puis s’empare de Djidjelli.
– Inaction des Français. Arrivée de l’armée turque.
– Les Turcs attaquent les français.
– Résistance des Français.
– Le duc de Beaufort se retire.
– Abandon de Djidjeli par l’année française.
– Désastre de l’expédition.

PRÉPARATIFS DE L’EXPÉDITION FRANÇAISE CONTRE DJIDJELI.

LE DUC DE BEAUFORT EN REÇOIT LE COMMANDEMENT.— Nous avons vu qu’a la suite des pertes éprouvées par le commerce et des réclamations présentées au roi, le gouvernement de Louis XIV, las de voir les traités, conclus à grand’peine, toujours violés, avait résolu d’occuper sur le littoral berbère un point permettant de surveiller les corsaires et d’entraver leurs entreprises.

(suite…)

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