Carte des sites archéologiques de la wilaya de Jijel

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Nous publions ici un extrait des feuilles 7 et 8 (Partie Djidjelli) de l’Atlas archéologique de l’Algérie de Stéphane Gsell, paru en 19011. Cet immense ouvrage très connu des archéologues, répertorie une grande partie des sites romains du Maghreb central et de la Tunisie.
Les noms anciens villes et les chiffres désignant les ruines sont ajoutés en rouge sur la carte.
Les cartes sont accompagnées de textes explicatifs des sites que vous pouvez consulter ou télécharger sur la page web de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA)

           Atlas archeologique d'Algerie, JijelCliquez pour agrandir l’image

Atlas archeologique d'Algerie, Jijel

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Carte de Djidjelli – Delamare (1844)

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Plan de Djidjeli (levé par le capitaine Féraud), avec l’indication des ouvrages construits par les Français, qui occupèrent ce lieu en 1839. Pour les vestiges antiques, voir Atlas archéologique f’ 7, n° 77, p. 12-13. Les ruines marquées par la lettre E sur le plan de Féraud se trouvent sur la pente Sud-Est du mamelon Saint-Ferdinand. Ce sont quelques vestiges d’une construction en blocage, avec de petites niches. Les ruines indiquées par la lettre X ont disparu.

Dessin au Louvre. Planche. 10

Carte de Djidjelli ,جيجل, exploration scientifiquede l'Algérie , Delamare, Stéphane Gsell

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– Carte de Djidjelli 1839 : Notice topographique.

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Carte de Djidjelli 1839 : Notice topographique

Djidjeli, point intermédiaire de la côte entre Bougie et Collo, adossé à un pays montueux , est occupé par les Français depuis le 13 mai 1839. Le pays environnant est très peuplé, et en grande partie cultivé par les habitants qui trouvaient dans le petit cabotage le moyen de vendre l’excédant de leurs récoltes. Les relations de commerce avec les Européens, aujourd’hui interrompues, ne sont pas encore oubliées et leur font grand défaut.

Jijel, Djidjelli 1839, جيجل

Djidjeli présente un port dans lequel on peut mouiller avec confiance dans la belle saison. Ce port, abrité au sud et à l’est par les terres, est en partie défendu des effets du vent du nord par une ligne de rochers qui s’étend, est-ouest, à plus de 800 mètres, et se termine par plusieurs roches plus élevées qui feraient une bonne tête de môle; mais pour utiliser cette disposition naturelle, il faudrait fermer complètement plusieurs intervalles, dont l’un large de 200 mètres, un autre de 100, lesquels laissent aujourd’hui entrer la lame du nord dans l’intérieur. La profondeur de l’eau dans ces intervalles va jusqu’à 1o mètres, fond de roche.

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Plan du port de Djidjelli 1837

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Plan du port de Djidjelli – 1837

Port de Djidjelli, Jijel 1837

Tout ce qui est écrit en rouge est pris sur les anciens plans dressés en 1664, à l’époque où la France s’était emparée de Jigelli avait le projet d’y former un Port. On devait jeter des pierres dans les intervalles qui séparent les rochers, en faire un môle à l’extrémité de la dernière, afin de fermer le port aux vents d’E ou ENE.

A. et B. sont les points où eurent le lieu les débarquements (1664).
– C retranchement des Français après la prise de la ville.

On avait estimé alors que le port pouvait contenir 15 ou 18 Bâtiments et 8 ou 10 galères, tous les marins de cette époque présentaient comme un grand obstacle pour y passer l’hiver, les rencontres fréquentes de pierres mouvantes qui endommageaient les câbles. Les chaines en fer offraient aujourd’hui une chance favorable de plus, si réellement la mer a perdu de sa force après avoir été brisée par les rochers.

D. hauteur sur la quelle on avait un projet de bâtir une citadelle.
F. hauteur plus élevée de 20 pieds que la précédente et qui domine tous les environs.

[Signé A. Bérard, capitaine de corvette, 23 février 1837.]


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– Expédition de Gigeri 1664: Position des deux camps.

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Le 1er octobre 1664, les Turcs furent signalés du côté de l’est de Gigeri. Ils comptaient 200 cavaliers et 2,000 fantassins sous Ali-Bey, parent de Ferhat, bey de Constantine. Leur artillerie consistait en trois pièces de 3, 4 et 5 livres de balle, traînées à bras par les juifs de cette ville, aidés de chevaux. Quant aux Kabyles ils étaient environ 9,000.
Le 3 octobre, l’ennemi se borna à quelques reconnaissances et Beaufort débarqua, pour grossir nos troupes, 800 hommes des vaisseaux avec de la Roche Saint-André. (suite…)

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