Mémoires de Kheïr Eddine Barberousse | مذكرات خير الدين بربروس – د . محمد دراج

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

مقتبس من كتاب : مذكرات خير الدين بربروس – ترجمة وتعليق – د . محمّد دراج

الكتاب ينشر لأول مرة باللغة العربية، ترجمه عن التركية الدكتور محمد دراج . والكتاب يرسم اللحظات الأولى لدخول الأتراك للجزائر،. هذه المذكرات المتميزة أملاها البحار العظيم خير الدين بربروس على رفيقه في الجهاد البحري الشاعرالاديب سيد علي المرادي

عروج , مذكرات خير الدين بربروس - د . محمد دراج أمضينا الشتاء في تونس وعندما حل الربيع خرجنا للغزو.  وصلنا خلال ثلاثة عشر يوما إلى ميناء نابولي بجزيرة مورة فصادفنا مركبا كبيرا متوجها إلى إسبانيا. كان فيهما بين ثلاثمائة إل أربعمائة مقاتل. رفعنا راياتنا الذهبية وشرعنا في قصفهم. حاولنا سبع مرات الاقتراب من المركب وفي المرة السابعة تمكنا من محاذاته؛ فجرت معركة كبيرة تمكنا على إثرها من الاستيلاء عليه. في هذه المعركة فقدنا مائة وخمسين شهيدا وجرح ستة وثمانون من رفاقنا

 عروج , مذكرات خير الدين بربروس - د . محمد دراجتبين لنا أنه كان في السفينة خمسمائة وخمسة وعشرون شخصا ، أسرنا منهم مائة وثلاثا وثمانين. وأما الآخرون فقد تم قتلهم، كان من بين القتلى والي لإحدى المقاطعات الكبيرة بإسبانيا. وبعد ذلك استولينا على سفينة أخرى ثم رجعنا إلى تونس؛ حيث تمت معالجة أخي عروج الذي كان قد جرح في إحدى هذه المعارك ، وقد كان من بين الغنائم التي حصلنا عليها: سبعون أو ثمانون ببغاء وعشرون بازيا قمنا بإهدائها جميعا إلى سلطان تونس بعد هذه الغزوة شاع أمرنا في كل ممالك الكفر. فاتفقوا على القضاء علينا قائلين (suite…)

Continuer la lectureMémoires de Kheïr Eddine Barberousse | مذكرات خير الدين بربروس – د . محمد دراج

Histoire de Aroudj et Kheir Eddine Barberousse

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Aroudj khair eddine Barberousse, BarbarossaAprès avoir croisé au large des côtes d’Espagne  , Aroudj et Khaïr-ed-din sortirent de la Goulette (Tunis) avec sept vaisseaux bien armés pour tenter de nouvelles entreprises. Aroudj avait toujours à cœur la conquête de Bégiajé (Béjaia) ; il engagea Khaïr- ed-din à s’approcher des cotes du royaume d’Alger pour voir s’il ne lui serait pas possible de délivrer Bégiajé des mains des chrétiens.
Ils vinrent mouiller aux écueils
qui sont à l’ouest de Gigel (1). Un bateau pêcheur qu’ils y trouvèrent , leur apprit que les Gênois s’étaient emparés depuis peu de Gigel , et y avaient bâti un château. Le zèle qui les enflammait pour la religion, leur inspira le désir d’arracher leurs frères à la tyrannie des chrétiens; et par le moyen de ces mêmes pêcheurs, ils écrivirent aux principaux habitants de Gigel qu’ils se tinssent prêts à se joindre à eux lorsqu’ils seraient en mesure d’attaquer le château que les Gênois avaient bâti dans leur ville.
Ayant donc disposé immédiatement quelques pièces d’artillerie pour battre la place en ruine, ils s’approchèrent de la plage voisine où ils opérèrent leur descente , et ne laissèrent dans leurs navires que le monde nécessaire pour les garder(2). (suite…)

Continuer la lectureHistoire de Aroudj et Kheir Eddine Barberousse

Les Ouled-Âthia de Oued-Z’hour : La révolte de Bou-Dali Ben El-Ahrache

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Canon Bel-ahreche,El-Milia Bey Othman constantineIl y a quelque temps, les habitants du village de Taden, dans le douar des Djezia (Oued Z’hor), découvrirent, sous les oliviers qui avoisinent le village, un petit canon que les eaux de pluie avaient mis à jour en ravinant le sol. L’émotion fut assez vive chez les Ouled-Athia qui ne se connaissaient pas d’artillerie, et qui regrettèrent sans doute que la découverte ne se fût pas produite en d’autres circonstances, à l’époque où ils guerroyaient encore contre les Roumis.

Parmi les vieillards de la tribu, nul ne se souvenait qu’un canon fût resté enfoui sous les oliviers de Taden, à l’endroit le plus fréquenté pourtant de tout le territoire des Djezia. Aussi les racontars allaient-ils leur train ; et, l’imagination aidant, le canon défraya pendant plusieurs jours les conversations. On rendit compte à l’autorité, qui le fit transporter jusqu’à la plage de l’oued Zhour, où il fut chargé sur une gondole de passage à destination de Collo.

Canon Bel-ahreche, Bey Othman constantineLa pièce en question est en cuivre, et pèse 190 kil. Sa longueur exacte est d’un mètre ; son diamètre intérieur, à la gueule, de 0mll ; sa circonférence extérieure, la plus forte, un peu en arrière des tourillons., est de 0m74. Les anses sont brisées. Près de la gueule on remarque une petite figure en relief un peu fruste, qu’on serait tenté de prendre pour une fleur de lis. Les dimensions et le poids de cette pièce ne semblent pas indiquer que ce soit une pièce d’artillerie française, de celles du moins qui ont été en usage depuis l’occupation du pays. (suite…)

Continuer la lectureLes Ouled-Âthia de Oued-Z’hour : La révolte de Bou-Dali Ben El-Ahrache

La révolte de Bel-Ahrech contre le Bey Osman de Constantine – (1803)

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Commentaires de la publication :1 commentaire

Au commencement de la révolte de Bel-Ahrech

Tombeau du Bey Othman, Bey OsmanUn cherif marocain, nommé El-Hadj-Mohammed ben El-Ahrech (1), avait, vers le commencement du siècle, accompagné, en Orient, la grande caravane des pèlerins, dont le commandement lui était échu, de concert avec plusieurs autres personnages, ce qui lui avait valu le titré de Bou-Dali. Parvenus en Egypte, les pèlerins avaient trouvé le pays occupé par l’armée française (campagne de Bonaparte en Egypte) et la plupart d’entre eux s’étaient joints aux champions de la Guerre Sainte contre l’étranger. Notre cherif y acquit un grand renom par son courage et ses prouesses et fut employé par les généraux anglais. Comblé de cadeaux par eux, il reçut notamment, un fusil à trois coups, grande nouveauté pour l’époque, et il devait en tirer un grand parti.

En 1803, il est embarqué, avec une partie de ses compagnons, sur des navires anglais, afin de rentrer en Maghreb ; mais ses protecteurs le déposent, avec quelques-uns de ses hommes à Tunis ou à Bône, et il n’est pas téméraire de penser qu’il était porteur d’une mission, plus ou moins déterminée des officiers anglais. Il vint d’abord incognito à Constantine, afin de se bien renseigner sur les hommes et sur les choses du pays ; puis, il se lança dans les montagnes, atteignit Djidjeli, après avoir sondé le terrain sur sa route, et s’établit dans l’oratoire de Sidi-Zitouni ( Oued Z’hour). (suite…)

Continuer la lectureLa révolte de Bel-Ahrech contre le Bey Osman de Constantine – (1803)